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Les parlementaires centrafricains en conclave à N'djamena


Alwihda Info | Par Adil Abou - 10 Janvier 2014


Les chefs d'état et des gouvernements membres de la CEEAC réunis à N'Djamena n'ont pas réussi à trouver une solution. Il y a même eu des échanges houleux entre eux.


Arrivés à N'Djamena par un vol spécialement mis à leur disposition, les membres du Conseil national de transition centrafricain (CNT) sont en conclave depuis hier soir pour étudier une sortie de crise honorable. " Les parlementaires et les forces vives invitées à N'Djamena par la CEEAC pour prendre leur destin en main", a déclaré ce matin à Alwihda, un membre de la délégation de la société civile. Les chefs d'état et des gouvernements membres de la CEEAC réunis à N'Djamena n'ont pas réussi à trouver une solution. Il y a même eu des échanges houleux entre eux. Va t-on vers une démission de Djotodia? L'arrivée des parlementaires et des forces vives à N'Djamena prouvent que le sort de l'actuel président de transition est déjà scellé et il est question de choisir un remplaçant.

A peine annoncée, la vraie fausse nouvelle sur la démission du président de la transition a été répandue à Bangui voire célébrée par la milice antibalaka, responsables des horreurs contre les communautés étrangères en Centrafrique. Las de voir cette démission intervenir immédiatement à N'Djamena, les antibalaka soutenus par quelques députés décident de faire front commun contre le retour probable à Bangui de Michel Djotodia. Un certain Samuel se présentant comme étant un des responsables des AntiBalaka a, dans une communication téléphonique à Alwihda, souligné que "si Djotodia ne démissionne pas, il ne rentrera pas en RCA et d'ajouter "l'aéroport sera barricadé de force ou de gré. Nous sommes prêts à empêcher son avion à atterrir ou l'abattre". Il conclut que "la démission sera la seule solution possible s'il veut rentrer saint et sauf au pays ". Fin de citation.

A en croire les échos en provenance du Palais Rose, la démission de Michel Djotodia ne se pose pas dès l'instant où l'intéressé même se dit prêt à "s'effacer si cela pourrait apporter la paix en Rca". Djotodia l'a répété maintes fois. Mais les chefs d'état africains semblent déçus par le tiraillement inutiles des opposants, incapables de s'entendre sur une autre personnalité censée assurer la transition. Afin de ne pas créer un vide, tous sont unanimes sur une chose: REDUIRE LA TRANSITION A SIX MOIS. Dans ce cas, les élections présidentielles pourraient se tenir entre juin et juillet. D'ici là, Sangari et Fomac doivent redoubler d'effort pour ramener les extrémistes des deux côtés à la raison et faire revenir hommes politiques et politicards à se préparer aux prochaines échéances.





Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)