Consolider l'édifice institutionnel
Cette rencontre prépare le sommet des Chefs d'État prévu les 22 et 23 décembre. L'ordre du jour est stratégique : adoption des protocoles additionnels sur la défense commune, la coordination diplomatique et les politiques de développement. Ces documents constituent la "colonne vertébrale" de la Confédération, transformant l'alliance militaire initiale en un bloc politique intégré.
Un plaidoyer pour la souveraineté et la résilience
Dans son discours, le Président de la Confédération a réaffirmé la rupture avec les modèles de gouvernance imposés de l'extérieur. Le Général GOÏTA a dénoncé le « terrorisme médiatique » visant à éroder le soutien populaire dont jouit l'AES. Pour le Chef de l'État malien, la réponse réside dans le « génie des peuples sahéliens » et la mutualisation des efforts pour bâtir un espace de liberté et d'indépendance véritable.
Hommage aux Forces de Défense et aux Peuples
Le sommet a été l'occasion de saluer l'engagement des armées des trois pays, engagées dans une lutte acharnée pour l'intégrité territoriale. En plaçant le "vaillant peuple de l'AES" au centre de la légitimité confédérale, le Général GOÏTA a rappelé que l'intégration sahélienne est avant tout une volonté populaire ancrée dans une histoire et une culture communes.
Une perspective ouest-africaine élargie
Tout en affirmant sa marche souveraine, l'AES ne s'isole pas. Le Président a rappelé que l'histoire pluriséculaire unit les peuples de l'Afrique de l'Ouest, appelant à un voisinage fondé sur le respect mutuel et la solidarité, loin des pressions géopolitiques étrangères.
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Mali - Bamako : L'AES parachève son architecture lors du premier Conseil des Ministres Confédéral











