
Selon le récit du secouriste, alors qu’il était au bord de la route, il a été témoin d’un accident de moto impliquant une jeune fille, qu'il a rapidement identifiée comme étant la fille de sa voisine.
Il a immédiatement porté assistance à la victime, la mettant en sécurité et constatant une fracture au pied. Il l'a ensuite conduite d'urgence dans un centre de santé. À son retour sur les lieux, il a constaté que le conducteur de la moto responsable de l'accident avait pris la fuite.
Alertée, la mère de la victime a porté plainte contre le secouriste, l'accusant de coups et blessures volontaires et lui reprochant d'avoir permis à l'auteur réel de l'accident de s'échapper. Malgré les explications du jeune homme, la mère exige qu'il retrouve et livre le motocycliste.
Représenté par un avocat, l’accusé a bénéficié du soutien du procureur, qui a rappelé que la loi protège expressément les individus qui portent assistance à une personne en danger.
Afin d'éclaircir les faits et de mieux évaluer les circonstances, le tribunal a néanmoins décidé de renvoyer le dossier. La cour a exigé la présence de la fillette victime et de sa mère à la prochaine audience. Cette décision vise à garantir la clarté des débats et à déterminer si l'acte initial était un délit ou, comme l'affirme la défense, un simple acte de civisme et d'assistance.