Dans son allocution, le maire de N’Djamena, Senoussi Hassana Abdoulaye, a souligné que ce colloque, jumelé à la célébration du 30ᵉ anniversaire de la HAMA, incarne une triple victoire : celle de la régulation sur le chaos, celle de la responsabilité sur l’excès, et celle d’une liberté encadrée sur les dérives de la guerre.
« Aujourd’hui, grâce à ce colloque, nous envoyons au monde un message sans équivoque : dans la capitale du Tchad, N’Djamena, la haine n’aura plus droit de cité », a-t-il déclaré.
La HAMA face aux nouveaux défis
La présidente de la HAMA, Mme Halimé Assadya Ali, également vice-présidente en exercice du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), a rappelé que les 30 ans de régulation ont débuté en 1994 avec la création du Haut Conseil de la Communication (HCC), première institution issue de la Conférence nationale souveraine, avant de donner naissance à la HAMA.
Elle a mis en garde contre les nouveaux défis liés à la mondialisation et à la révolution numérique : la prolifération des discours de haine sur les réseaux sociaux, amplifiée par l’usage croissant de l’intelligence artificielle. Selon elle, la régulation doit dépasser le simple contrôle pour devenir préventive, pédagogique et constructive. « La HAMA assumera pleinement sa double responsabilité : être à la fois arbitre impartial et éducatrice des médias comme du public », a-t-elle affirmé.
Une dynamique continentale
De son côté, Me René Bourgoin, président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle de Côte d’Ivoire et président en exercice du RIARC, a rappelé que cette rencontre de N’Djamena, qui s’inscrit dans le cadre du Plan d’action biennal 2024-2026 après celle de Cotonou, traduit la volonté commune de faire du réseau un espace de référence pour la réflexion, la synergie et le partage d’expériences.
L’appel du gouvernement tchadien
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre par intérim Dr Tom Erdimi a souligné que les discours de haine, sous toutes leurs formes, constituent une menace croissante pour la paix sociale, la cohésion nationale et la stabilité des États africains. Il a invité les institutions de régulation, les acteurs politiques, les médias, la société civile et la jeunesse africaine à une prise de conscience collective et à l’élaboration d’une stratégie globale et intégrée pour endiguer ce fléau.
À propos du 30ᵉ anniversaire de la HAMA, il a ajouté que cette commémoration doit inspirer un nouvel élan : « Bâtissons ensemble une Afrique où la parole libérée ne sera jamais synonyme de haine, mais toujours de paix et de cohésion », a-t-il conclu.
« Aujourd’hui, grâce à ce colloque, nous envoyons au monde un message sans équivoque : dans la capitale du Tchad, N’Djamena, la haine n’aura plus droit de cité », a-t-il déclaré.
La HAMA face aux nouveaux défis
La présidente de la HAMA, Mme Halimé Assadya Ali, également vice-présidente en exercice du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), a rappelé que les 30 ans de régulation ont débuté en 1994 avec la création du Haut Conseil de la Communication (HCC), première institution issue de la Conférence nationale souveraine, avant de donner naissance à la HAMA.
Elle a mis en garde contre les nouveaux défis liés à la mondialisation et à la révolution numérique : la prolifération des discours de haine sur les réseaux sociaux, amplifiée par l’usage croissant de l’intelligence artificielle. Selon elle, la régulation doit dépasser le simple contrôle pour devenir préventive, pédagogique et constructive. « La HAMA assumera pleinement sa double responsabilité : être à la fois arbitre impartial et éducatrice des médias comme du public », a-t-elle affirmé.
Une dynamique continentale
De son côté, Me René Bourgoin, président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle de Côte d’Ivoire et président en exercice du RIARC, a rappelé que cette rencontre de N’Djamena, qui s’inscrit dans le cadre du Plan d’action biennal 2024-2026 après celle de Cotonou, traduit la volonté commune de faire du réseau un espace de référence pour la réflexion, la synergie et le partage d’expériences.
L’appel du gouvernement tchadien
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre par intérim Dr Tom Erdimi a souligné que les discours de haine, sous toutes leurs formes, constituent une menace croissante pour la paix sociale, la cohésion nationale et la stabilité des États africains. Il a invité les institutions de régulation, les acteurs politiques, les médias, la société civile et la jeunesse africaine à une prise de conscience collective et à l’élaboration d’une stratégie globale et intégrée pour endiguer ce fléau.
À propos du 30ᵉ anniversaire de la HAMA, il a ajouté que cette commémoration doit inspirer un nouvel élan : « Bâtissons ensemble une Afrique où la parole libérée ne sera jamais synonyme de haine, mais toujours de paix et de cohésion », a-t-il conclu.