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POLITIQUE

Place du Luxembourg : Une histoire vraie d’un prétendant opposant de l’USN


Alwihda Info | Par MAAS - 16 Avril 2014


Une réalité qui fait froid au dos par rapport aux mémoires des aînés de l’opposition. Jadis, l’opposition avait du charme lors des élections où les candidats, ceux du gouvernement et ceux du camp adverse, se guerroyaient à travers des humours ou petites anecdotes d’aventure rocambolesque. Cette ère est révolue. Un passé broyé et étouffé au prix de l’individualisme par des vieux routiers de la politique. Aujourd’hui, la réalité est toute autre et l’opposition n’est pas celle d’hier. Voici une vraie histoire qui mérite de remettre en question la crédibilité de l’opposition.


Les informations nous viennent de goutte à goutte depuis Djibouti ou de Belgique. En Europe, la réalité est toute autre. Elle se diffère, certes, avec celle de Djibouti mais en apparence elle est toujours truffé par des mensonges où la réalité est pervertie à individualisme ou à d’autre dessein. Le 2 avril dernier, lors de la manifestation de l’opposition en Belgique, le peu de gens qui étaient présents, avaient des objectifs bien précis : justifier ses propos et donner une corrélation entre ses dires avec sa présence dans le dossier de l’immigration.

En règle général, quand une personne s’identifie dans un parti d’opposition, il assume pleinement ses faits et gestes pour afficher son appartenance, aussi bien à Djibouti qu’à l’étranger. Mais cet état de fait n’a plus sa place aujourd’hui. L’image de l’opposition n’est plus crédible. En réalité, l’opposition d’alors avait un nom et une notoriété lorsque elle avait le sens du critique ou le sens de la démocratie en jouant carte sur table. Maintenant, cette ère est révolue. Un passé broyé et étouffé au prix de l’individualisme par des vieux routiers de la politique. Un autre présent s’est installé dans l’opposition, dans son camp, qu’il la veille ou pas.

Voici une vraie histoire similaire parmi tant d’autre des prétendants opposants de l’USN. Une histoire qui mérite de remettre en question la crédibilité de l’opposition. C’est une réflexion qui a toute son sens de logique. L’histoire nous a été rapporté par une nouvelle source digne de foi. Et, cette fois-ci en provenance de Djibouti, avec la vérification d’une autre source de Belgique pour sa crédibilité.

C’est l’histoire d’une personne qui, en prenant la route de l’exil, a affirmé être un opposant du gouvernement djiboutien. Il a donc été, selon ses dires, forcer de s’exiler vers d’autre cieux. Et, comme tout opposant qui se mérite de s’attribuer ce nom d’"opposant", son pays d’accueil fut la Belgique. La terre promise de tous les opposants djiboutiens. Quelques mois se sont écoulés depuis son arrivée et M. X peine à obtenir ses papiers et ainsi à être naturalisé comme un citoyen européen à part entière.

Face à ces difficultés d’obtention, M. X trouve une aubaine en or, sous le conseil avisé de son avocat commise d’office, lui indiquant de se prendre des photos en étant présent lors de la manifestation du 2 avril dernier, à la place du Luxembourg. (Ici, en Europe, chaque exilé a un avocat commise d’office par le bureau de l’immigration, alors ne voyez rien de prestige en cela). Les photos requises seront présentés, en principe, sous forme des preuves à l’appui pour justifier les dires de X. Le plan est exécuté et les clichés de photos ont été remises à l’avocat en question avant qu’ils fassent le tour du monde pour être vus par des milliers internautes.

Voilà que, le beau-frère, un commerçant de la place, un businessman, bien réputé dans le milieu des affaires, découvre avec stupéfaction la présence de X dans la foulée de l’opposition. C’était une surprise générale, qui l’a ébranlé avec les agissement assez inattendu de ce dernier. Le même, pour qui, le beau-frère a gratté ciel et terre pour lui avoir un visa et lui acheter un ticket, avant de l’envoyer en Europe. Le beau-frère, le commençant de la place, n’arrivant pas à comprendre les raisons de X, accouru vers sa belle famille, afin lui montrer les remerciements formulés par leur fils à son égard.

La mère de X, agacée par la nouvelle et par l’attitude irresponsable de son fils, lui téléphona aussitôt pour lui demander quelle mouche l’a piquée en se frottant avec des brebis égarées. M.X rassura sa chère bien-aimée mère que ses intentions n’avaient nullement de prêter serment à l’opposition ni que ses convictions envers le gouvernement djiboutien ou encore envers le parti de RPP ont été remise en question lors de son séjours. Ses intentions étaient à caractère individuel comme un tremplin pour son dossier d’immigration en vue d’appuyer ses fausses dires pour l’obtention de ses papiers. Depuis, X essaie de se tenir à carreau afin de ne pas faire d’autres bavures.

L’auteur de ces quelques lignes, journaliste invétéré, avait tout le plaisir du monde, si l’envie lui disait lors de son arrivée en Europe, d’aller sur la "terre promisse" des opposants pour inventer une histoire similaire, qui lui serait profitable en vue d’ acquérir les papiers en peu de temps sans se soucier des préjugés. Mais sa conscience morale, une conscience djiboutienne, face à la réalité que connaît Djibouti sous l’impulsion du Président Guelleh, l’a accaparé pour ne pas vendre son âme au diable.

Selon un ancien adage de notre tradition djiboutienne, une histoire ramène une autre. Il semble, d’après notre source, que certains leaders d’opposition signent ou pré-fabriquent des documents pour des modiques sommes afin de les vendre comme des pains à des prétendants opposants exilés en Europe ou en Amérique.

Une réalité qui fait froid au dos par rapport aux mémoires des aînés de l’opposition. Jadis, l’opposition avait du charme lors des élections où les candidats, ceux du gouvernement et ceux du camp adverse, se guerroyaient à travers des humours ou petites anecdotes d’aventure rocambolesque. Aujourd’hui, la réalité est toute autre et l’opposition n’est plus celle d’hier. Alors pourquoi se plaindre si déjà l’enfer est pavé de bonnes intentions ?

MAAS



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