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ANALYSE

RCA : « L’ère de la rébellion se termine, l’ère de la paix, du pardon et de la réconciliation commence »


Alwihda Info | Par Bruno-Serge PIOZZA - 11 Mai 2014



PAR Bruno-Serge PIOZZA

RCA : « L’ère de la rébellion se termine, l’ère de la paix, du pardon et de la réconciliation commence »
A l’aurore de la paix, du pardon, de la justice, de la vérité, de la réconciliation et à l’éclipse de la rébellion, des groupes armés et des anti-balaka. La Centrafrique et les Centrafricains souhaitent entamer un nouveau chemin qui est celui dont rêve tous les centrafricains « le chemin de la paix, de la justice, de la vérité, de la réconciliation et la sécurité ». Dans ce moment important pour la Centrafrique et les centrafricains à la recherche de la paix et de vivre de nouveau ensemble si important pour le retour effectif de la sécurité, de justice et de la réconciliation. La Communauté internationale et la France doivent mettre tout en œuvre pour éviter toutes sortes de déclaration où décision qui peut freiner le processus entamé par les centrafricains depuis quelques semaines ou encore déclencher un nouveau foyer de tension sur une partie ou l’ensemble de territoire centrafricain. L’ONU et la France ont le devoir d’accompagner seulement les centrafricains pour une sortie crise. Ils ne doivent en aucun cas empêcher le chemin de la paix qui commence à s’éclaircir en Centrafrique depuis quelques jours ou quelques semaines et je suis convaincu que ce ne serait pas dans leur intérêt de faire perdurer cette crise car nul n’ignore que la Centrafrique est au milieu d’une grande crise politique, économique, sociale et militaire. Il nous faut, désormais, construire des conditions nécessaires d’un retour de la paix, de Justice, de la réconciliation et d’un progrès partagé par tous les centrafricains. Cependant la publication des noms de certains hommes politiques centrafricains par l’ONU susceptible d’être poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour les faits qui les ont été reprochés ne peut que freiner, détourner, empêcher la voie de la paix que les Centrafricains ont choisi depuis quelques semaines. Il n’est pas nécessaire pour le moment en cette période de recherche de la vérité, de la paix et de la réconciliation pour qu’une telle décision soit prise par l’ONU et la FRANCE au risque de déclencher un foyer de tension dans les deux communautés et déstabiliser de nouveau la Centrafrique. La communauté Internationale et la France doivent revoir leur copie tout en suivant les Centrafricains dans la prise des décisions et non de leur imposer la vision de la communauté internationale et de la France. Cette vision n’est pas du tout la réalité de ce qui se passe en Centrafrique et des conditions de vie des Centrafricains. Il serait judicieux et nécessaire que l’Onu et la France donnent les moyens humains, matériels et financiers au gouvernement de transition dans le dessein de mener à bien cette transition à son terme tout en cherchant à ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire car c’est un devoir régalien que l’équipe de la transition doit y faire face. Il faut aussi noter que la solution de cette crise ne peut venir que de nous Centrafricains et n’ont pas de la communauté internationale ni de la France. Ils ont le devoir de nous accompagner et non de décider à la place des Centrafricains, on sait très bien que « Qui paie commande ». Certes, il y aura toujours des gens pour s’interroger, critiquer, opposer sur l’ampleur des objectifs, ambitions et la capacité de l’équipe de transition à ramener la paix dans notre pays ruiné et meurtri. Ces caciques cyniques extrémistes va t’en la guerre ne comprennent pas que les Centrafricains ont changé et veulent tourner la page de cette crise qui perdure et qu’ils sont actuellement à la recherche active de la paix qui est inéluctable car c’est la condition sine qua none pour un redémarrage économique, politique et sociale pour un pays comme le nôtre. Les Centrafricains veulent la paix rien que la paix car la paix est un but réalisable et inévitable pour tous les Centrafricains quelque soit nos différences réligieuses. Il est temps d’enterrer la haine et la vengeance et de faire une grande place à la paix, le pardon et à la réconciliation. Le temps n’est plus à la guerre car Dieu ne regarde pas votre apparence mais il regarde vos cœurs et les actes ne valent que par leurs intentions et chacun n’a que ce qu’il a eu l’intention de faire. Telle est l’importance des actes du cœur de tous centrafricains quelque soit la différence confessionnelle et des choses de l’âme dans le coran et la bible.

Quand on fait la guerre on va directement à la paix et c’est inévitable. Les caciques de va t’en guerre d’aujourd’hui me donnera raison. Quand j’affirme haut et fort partout ou je passe sur internet, dans les réunions, des associations, dans les médias le retour de la Paix en Centrafrique. Cette affirmation rencontre souvent la négation de la part des extrémistes. Nous savons pertinemment que la loi de Dieu n’est pas la rébellion ni la guerre ni la vengeance et encore moins la haine mais la loi de Dieu est la loi de la paix. Quant à moi humble artisan de la paix dans ce moment difficile j’accepte volontiers et simplement la résistance des esprits des extrémistes qui ne croient pas à un retour de la paix dans mon pays la Centrafrique sans que cela ne me décourage ou m’étonne de leur réaction et leur résistance. Un jour viendra où les armes de ces rebelles et les machettes des anti balaka seront remplacées par la houe, le cahier ou le stylo. Un jour viendra où ces bruits des armes cesseront et seront remplacés bientôt par les bruits des tam-tams, des rires, des joies et non des pleurs, la haine sera remplacée par l’amour, la vengeance par l’entraide. Ce jour là est proche et c’est à nous chrétiens et musulmans de retrousser les manches et la main dans la main pour l’adopter ou le faire venir rapidement c’est-à-dire le plus tôt possible et Il ne faut pas rater cette ultime occasion. Admettant que les centrafricains, au lieu de se défier les uns des autres, de se venger, de se haïr, de s’entre tuer se fussent aimés, pardonnés et réconciliés car on est tous des hommes avant d’être rebelles, anti-balaka, musulmans ou chrétiens. Un musulman a droit à la vie tout comme un chrétien. Il y a toujours de la place pour toutes les communautés en Centrafrique car cette crise est avant tout Centrafricano-centrafricaine. Ne donnons pas la raison aux journalistes occidentaux qui croient, persistent et signent que cette crise centrafricaine est confessionnelle. Centrafricains, ne désespérons pas pour autant au contraire, espérons plus que jamais ! Ne nous laissons pas effrayer ou entrainer dans une direction ou une voie sans issue ni par des sentiments de haine et de la vengeance. Mes frères et sœurs Centrafricains, sachez que toute personne qui sait faire la guerre doit normalement savoir aussi faire la PAIX. Arrêtez de vous faire manipuler, arrêtez de suivre les instructions des politiciens centrafricains véreux. Nous sommes tous des enfants de la République Centrafricaine et de surcroît nous sommes frères et sœurs, Musulman ou Chrétien. Arrêtez de vous entretuer pour les intérêts autres que celle de votre nation.

Certes, il est certain qu’un jour viendra même les caciques frères ennemis d'aujourd'hui finirons par comprendre qu'ils ont tort de commettre tous les dégâts humains, matériels, économiques et sociaux dans le pays. Nous nous rendrons compte plus tard des erreurs du passé et de l'état dans lequel on a plongé notre pays la Centrafrique et alors le vivre ensemble va s'imposer à nous et personne ne sera en mesure de le repousser. La communauté internationale et la France doivent savoir que les centrafricains acceptent volontiers les efforts consentis dans notre pays pour vu que cela va dans le sens des objectifs et intérêts des Centrafricains. Ils doivent associer les Centrafricains à toutes sortes de décisions qui concernent les Centrafricains et la Centrafrique. C’est dans cette optique que cette transition puisse aller jusqu’à son terme, dans le cas contraire nous risquerons bien fort de faire encore un retour en arrière de plus de 50 ans et ce ne serait pas dans l’intérêt des Centrafricains. Restons unis dans la communion avec Dieu et vous verrez que le vent de la Paix qui commence à souffler sur Bangui en particulier, soufflera définitivement sur l’ensemble du territoire Centrafricain car la haine appelle la haine et la vengeance appelle donc la vengeance. VIVE LA CENTRAFRIQUE ET LES CENTRAFRICAINS

Le 12 Mai 2014
PAR Bruno-Serge PIOZZA



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