Une faillite de l'assistance au sol (Ground Handling)
L'absence d'escaliers mobiles à l'atterrissage est une défaillance critique. Dans le secteur aérien, la coordination entre la compagnie et les services aéroportuaires est obligatoire avant le décollage. L'impuissance du personnel au sol et de la police, spectateurs du saut des passagers, témoigne d'un manque total de procédures d'urgence non-accidentelles.
Le dilemme des toboggans d'évacuation
Face à l'inconfort croissant dans la cabine, l'équipage n'a pas déployé les toboggans. Si cette décision évite des frais de remplacement élevés (plusieurs dizaines de milliers de dollars) et une immobilisation de l'appareil, elle a contraint les passagers à sauter de 3 à 4 mètres de haut. Ce "débarquement sauvage" aurait pu causer des fractures graves, notamment chez les personnes vulnérables.
Un signal d'alarme pour Air Congo
Lancée en partenariat avec Ethiopian Airlines, Air Congo se veut le nouveau fleuron national. Cependant, cet incident souligne que la qualité d'une flotte (Boeing 737-800 récents) ne suffit pas si l'infrastructure des aéroports provinciaux (Kindu, Kananga, Mbandaka) n'est pas mise à niveau.
Diagnostic : Des infrastructures à l'abandon
Kindu est symptomatique des défis de la RDC : les ressources sont limitées et la maintenance des équipements de piste est quasi inexistante dans les provinces. Sans investissements massifs dans la logistique aéroportuaire, la sécurité des passagers restera précaire, même avec les meilleurs avions du monde.
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RDC : Débarquement chaotique à Kindu, un baptême du feu périlleux pour Air Congo











