Des cas multiples d’expropriation et d’irrégularités
Selon des témoignages recueillis par Alwihda Info, plusieurs citoyens dénoncent l’attribution illégale de terrains privés et le morcellement de réserves d’État à des fins personnelles. Des espaces publics stratégiques auraient même été concédés à des particuliers, en violation flagrante des textes régissant la gestion domaniale au Tchad.
Le Collectif, qui regroupe déjà une cinquantaine de personnes, voit chaque jour de nouvelles victimes rejoindre ses rangs. Beaucoup, longtemps silencieux par crainte de représailles, sortent désormais de l’ombre pour réclamer leurs droits.
Une commission ministérielle attendue
Face à la gravité de la situation, une commission ministérielle a été diligentée par les plus hautes autorités et doit arriver dans les prochains jours à Abéché. Une mission très attendue par les victimes, qui espèrent voir la légalité des procédures vérifiée et justice rendue.
Cependant, à la veille de cette arrivée, la pression sur les lanceurs d’alerte s’est accentuée. Plusieurs affirment être la cible de menaces téléphoniques, de convocations policières douteuses et d’intimidations répétées. Dans un audio parvenu à notre rédaction le 1er octobre, un individu se présentant comme gendarme somme un membre du Collectif des victimes de se présenter à une convocation sans indiquer l’auteur de la plainte, une procédure manifestement irrégulière. Un autre enregistrement, au ton virulent, va jusqu’à défier la commission ministérielle, affirmant que « même le Chef de l’État n’a aucun moyen d’action dans ce dossier ».
Des précédents restés sans suite
Les affaires foncières à Abéché ne datent pas d’hier. En février 2025, l’avocat Me Djikolmbaye Noudjingar a saisi le procureur d’Abéché pour le compte d’une plaignante, propriétaire d’un terrain borné en 2010 et divisé en 50 lots. Selon la plainte, un fonctionnaire aurait réduit artificiellement la superficie à 24 lots en établissant de nouveaux plans, ce qui constitue, selon l’avocat, un cas de faux et usage de faux. Une descente sur les lieux avait été sollicitée, mais l’affaire est depuis restée sans suite.
Un appel au gouvernement
Pour les victimes, l’objectif est clair : retracer les bénéficiaires des parcelles, contrôler la légalité des attributions et réparer les préjudices subis. Elles adressent d’ores et déjà leurs remerciements à la Présidence et à la Primature pour l’attention portée à ce dossier et pour la décision d’envoyer une mission d’enquête.
« Il ne s’agit pas seulement de terres, mais de justice, de paix sociale et de respect du droit », martèle un membre du Collectif, déterminé à poursuivre le combat jusqu’au bout. Le Collectif annonce un point de presse dans les prochains jours pour donner d'amples détails.
Selon des témoignages recueillis par Alwihda Info, plusieurs citoyens dénoncent l’attribution illégale de terrains privés et le morcellement de réserves d’État à des fins personnelles. Des espaces publics stratégiques auraient même été concédés à des particuliers, en violation flagrante des textes régissant la gestion domaniale au Tchad.
Le Collectif, qui regroupe déjà une cinquantaine de personnes, voit chaque jour de nouvelles victimes rejoindre ses rangs. Beaucoup, longtemps silencieux par crainte de représailles, sortent désormais de l’ombre pour réclamer leurs droits.
Une commission ministérielle attendue
Face à la gravité de la situation, une commission ministérielle a été diligentée par les plus hautes autorités et doit arriver dans les prochains jours à Abéché. Une mission très attendue par les victimes, qui espèrent voir la légalité des procédures vérifiée et justice rendue.
Cependant, à la veille de cette arrivée, la pression sur les lanceurs d’alerte s’est accentuée. Plusieurs affirment être la cible de menaces téléphoniques, de convocations policières douteuses et d’intimidations répétées. Dans un audio parvenu à notre rédaction le 1er octobre, un individu se présentant comme gendarme somme un membre du Collectif des victimes de se présenter à une convocation sans indiquer l’auteur de la plainte, une procédure manifestement irrégulière. Un autre enregistrement, au ton virulent, va jusqu’à défier la commission ministérielle, affirmant que « même le Chef de l’État n’a aucun moyen d’action dans ce dossier ».
Des précédents restés sans suite
Les affaires foncières à Abéché ne datent pas d’hier. En février 2025, l’avocat Me Djikolmbaye Noudjingar a saisi le procureur d’Abéché pour le compte d’une plaignante, propriétaire d’un terrain borné en 2010 et divisé en 50 lots. Selon la plainte, un fonctionnaire aurait réduit artificiellement la superficie à 24 lots en établissant de nouveaux plans, ce qui constitue, selon l’avocat, un cas de faux et usage de faux. Une descente sur les lieux avait été sollicitée, mais l’affaire est depuis restée sans suite.
Un appel au gouvernement
Pour les victimes, l’objectif est clair : retracer les bénéficiaires des parcelles, contrôler la légalité des attributions et réparer les préjudices subis. Elles adressent d’ores et déjà leurs remerciements à la Présidence et à la Primature pour l’attention portée à ce dossier et pour la décision d’envoyer une mission d’enquête.
« Il ne s’agit pas seulement de terres, mais de justice, de paix sociale et de respect du droit », martèle un membre du Collectif, déterminé à poursuivre le combat jusqu’au bout. Le Collectif annonce un point de presse dans les prochains jours pour donner d'amples détails.