Bien plus qu’une simple friandise, la canne à sucre est un pilier économique qui soutient cultivateurs, commerçants, et de nombreux ménages. La production, largement concentrée autour de Kélo, est ensuite acheminée vers les grands centres urbains, notamment N’Djamena, où la demande des consommateurs est très forte.
- Circuits de vente : Sur les marchés de la capitale, la canne est vendue en morceaux, à la coupe, ou en bottes entières, assurant aux détaillants un commerce juteux et régulier.
- Source de revenus frais : Pour les producteurs, cette période est cruciale pour générer de l'argent frais, leur permettant de couvrir des dépenses familiales importantes.
Au-delà de son rôle commercial général, la canne à sucre revêt une signification sociale particulière pour la jeunesse tchadienne. Pour beaucoup, la vente de ce produit constitue leur unique ressource pour préparer la rentrée scolaire.
« Grâce à la canne à sucre, je peux acheter mes cahiers et mes habits de classe sans dépendre de ma famille », explique un jeune vendeur, illustrant comment cette culture finance l'éducation et l'autonomie des jeunes.
Entre Kélo et N’Djamena, la canne à sucre ne fait pas qu'assurer un lien entre cultivateurs et consommateurs ; elle insuffle un souffle économique saisonnier essentiel pour de nombreux foyers, nourrissant à la fois les corps et les espoirs.