Selon le Président du Tribunal, M. Mahamat Saleh Adoum Dabara, cette mesure conservatoire vise à préserver la stabilité au sein de la congrégation, en proie à des troubles internes depuis plusieurs années. En effet, une crise de gouvernance secoue cette communauté religieuse depuis 2019, aggravée par le décès de son fondateur, le Pasteur Pierre Tompté, en mai 2021.
Le Pasteur Mbaidadjé Benjamin, désigné par l’assemblée locale pour succéder au défunt, est accusé de dérives disciplinaires, de violations de la doctrine ecclésiastique, et de rupture avec les textes réglementaires de l’ATEBAM. Il aurait, selon l’ordonnance, conduit l’église dans un schisme en s’opposant à l’autorité de l’association mère.
Une opposition rejetée par la justice
Le Pasteur Mbaidadjé et les membres du Conseil des Anciens de l’église avaient tenté de faire annuler cette décision en introduisant une opposition. Mais le 19 juin 2025, après examen de leur recours, le Tribunal a confirmé l’ordonnance initiale. L’opposition a été jugée « mal fondée », entérinant définitivement l’exclusion du Pasteur et de son Conseil.
Ce feuilleton judiciaire révèle une fracture profonde entre certaines églises locales et les structures faîtières comme l’ATEBAM, qui entend faire respecter ses statuts. En s’appuyant sur ses textes internes, l’ATEBAM avait argumenté que le comportement du Pasteur Mbaidadjé constituait une transgression grave justifiant des mesures disciplinaires.
La justice a reconnu la légitimité de l’association à encadrer et discipliner ses membres en cas de manquement, soulignant que l’autorité religieuse ne saurait s’affranchir du cadre réglementaire fixé par ses propres institutions.
Le Pasteur Mbaidadjé Benjamin, désigné par l’assemblée locale pour succéder au défunt, est accusé de dérives disciplinaires, de violations de la doctrine ecclésiastique, et de rupture avec les textes réglementaires de l’ATEBAM. Il aurait, selon l’ordonnance, conduit l’église dans un schisme en s’opposant à l’autorité de l’association mère.
Une opposition rejetée par la justice
Le Pasteur Mbaidadjé et les membres du Conseil des Anciens de l’église avaient tenté de faire annuler cette décision en introduisant une opposition. Mais le 19 juin 2025, après examen de leur recours, le Tribunal a confirmé l’ordonnance initiale. L’opposition a été jugée « mal fondée », entérinant définitivement l’exclusion du Pasteur et de son Conseil.
Ce feuilleton judiciaire révèle une fracture profonde entre certaines églises locales et les structures faîtières comme l’ATEBAM, qui entend faire respecter ses statuts. En s’appuyant sur ses textes internes, l’ATEBAM avait argumenté que le comportement du Pasteur Mbaidadjé constituait une transgression grave justifiant des mesures disciplinaires.
La justice a reconnu la légitimité de l’association à encadrer et discipliner ses membres en cas de manquement, soulignant que l’autorité religieuse ne saurait s’affranchir du cadre réglementaire fixé par ses propres institutions.