Cette situation, due principalement à la baisse de l’offre provenant du Lac Tchad, se traduit par une hausse des prix et inquiète tant les consommateurs que les vendeuses, pour qui cette activité constitue une source essentielle de revenus. Les poissons tels que le tilapia, la carpe et le synodontis schall, se font de plus en plus rares.
Selon le délégué des vendeurs de poisson, l’offre hebdomadaire est passée de 1000 à 500 colliers, soit une réduction de moitié. Les principaux marchés de la capitale, tels qu’Alpharah, Chagoua et Dembe, restent les lieux incontournables pour se procurer du poisson frais.
La vente de poisson est majoritairement assurée par des femmes originaires des régions riveraines des fleuves Chari et Logone. Pour elles, cette activité est une source de revenus essentielle et contribue à la sécurité alimentaire de la ville. Mariama, vendeuse au marché d’Alpharah, explique : « Depuis la baisse de l’offre, je dois souvent refuser des clients, faute de stock. Cela affecte notre revenu et notre quotidien. »
Pour les consommateurs, la situation se fait également sentir. Fatime, mère de quatre enfants, témoigne :« Avant, je pouvais acheter du poisson tous les jours pour ma famille. Maintenant, les prix ont doublé et il n’y en a pas toujours. C’est très difficile pour nous. »
Amina, vendeuse de poisson à Chagoua, ajoute : « Nous travaillons dur pour nourrir nos familles, mais la réduction de l’offre nous met dans une situation compliquée. Nous essayons de conserver le poisson avec des glacières et du fumage, mais ce n’est pas suffisant. »
Moussa, un consommateur régulier, confirme : « Le poisson est devenu un luxe. Il faut parfois faire plusieurs marchés pour en trouver, et le prix n’est pas le même partout. » Pour pallier cette situation, les autorités locales ont formé les vendeuses aux techniques modernes de conservation, afin d’améliorer la qualité et la durée de vie du poisson.
Malgré ces efforts, les consommateurs continuent de subir une hausse des prix et un accès limité à cette denrée essentielle. Les experts estiment que cette pénurie pourrait perdurer tant que la production et l’approvisionnement depuis le Lac Tchad ne retrouveront pas leur niveau habituel. Des solutions durables, alliant meilleure logistique et modernisation des marchés, sont nécessaires pour stabiliser l’offre et garantir un accès équitable aux denrées alimentaires.
Selon le délégué des vendeurs de poisson, l’offre hebdomadaire est passée de 1000 à 500 colliers, soit une réduction de moitié. Les principaux marchés de la capitale, tels qu’Alpharah, Chagoua et Dembe, restent les lieux incontournables pour se procurer du poisson frais.
La vente de poisson est majoritairement assurée par des femmes originaires des régions riveraines des fleuves Chari et Logone. Pour elles, cette activité est une source de revenus essentielle et contribue à la sécurité alimentaire de la ville. Mariama, vendeuse au marché d’Alpharah, explique : « Depuis la baisse de l’offre, je dois souvent refuser des clients, faute de stock. Cela affecte notre revenu et notre quotidien. »
Pour les consommateurs, la situation se fait également sentir. Fatime, mère de quatre enfants, témoigne :« Avant, je pouvais acheter du poisson tous les jours pour ma famille. Maintenant, les prix ont doublé et il n’y en a pas toujours. C’est très difficile pour nous. »
Amina, vendeuse de poisson à Chagoua, ajoute : « Nous travaillons dur pour nourrir nos familles, mais la réduction de l’offre nous met dans une situation compliquée. Nous essayons de conserver le poisson avec des glacières et du fumage, mais ce n’est pas suffisant. »
Moussa, un consommateur régulier, confirme : « Le poisson est devenu un luxe. Il faut parfois faire plusieurs marchés pour en trouver, et le prix n’est pas le même partout. » Pour pallier cette situation, les autorités locales ont formé les vendeuses aux techniques modernes de conservation, afin d’améliorer la qualité et la durée de vie du poisson.
Malgré ces efforts, les consommateurs continuent de subir une hausse des prix et un accès limité à cette denrée essentielle. Les experts estiment que cette pénurie pourrait perdurer tant que la production et l’approvisionnement depuis le Lac Tchad ne retrouveront pas leur niveau habituel. Des solutions durables, alliant meilleure logistique et modernisation des marchés, sont nécessaires pour stabiliser l’offre et garantir un accès équitable aux denrées alimentaires.