Un homme est actuellement détenu à N’Djamena à la suite d’une plainte pour harcèlement téléphonique déposée par une femme mariée.
L’accusé et un témoin clé contestent toutefois les faits, avançant une version qui remet en cause l’accusation. L’absence du numéro de téléphone en cause complique par ailleurs la vérification des éléments par le tribunal.
Les faits
Selon la plaignante, dont l’identité n’a pas été dévoilée, elle aurait reçu à plusieurs reprises des appels insistants. Elle affirme qu’un jeune homme l’a contactée plus de trois fois, pour lui demander de lui rendre visite, sans explication claire. Mariée et sans lien avec l’appelant, elle dit avoir refusé catégoriquement.
Quelques jours plus tard, elle aurait reçu un nouvel appel du même numéro, cette fois avec une voix différente. L’interlocuteur lui aurait simplement demandé si elle était à la maison, sans donner de raison précise. Son mari étant en déplacement, la jeune femme a interprété ces appels répétés comme du harcèlement et a décidé de porter plainte.
La défense
À la barre, l’accusé a nié avoir lui-même appelé la plaignante. Il a expliqué qu’un proche aurait utilisé son téléphone pour effectuer les appels. Le témoin désigné a confirmé avoir contacté la femme en question à l’aide du téléphone du détenu, mais selon lui, c’était à la demande du mari de la plaignante. Ce dernier, en déplacement et incapable de joindre directement son épouse, lui aurait demandé de servir d’intermédiaire. Tous deux rejettent donc toute intention de harcèlement.
Un dossier fragile
Afin d’éclaircir les faits, le tribunal a demandé à la partie civile de fournir le numéro exact de l’appel incriminé. La plaignante a toutefois indiqué qu’elle ne l’avait pas mémorisé, ce qui rend la vérification impossible. En l’absence de preuve matérielle, et face à des déclarations contradictoires, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire pour délibération.
L’accusé et un témoin clé contestent toutefois les faits, avançant une version qui remet en cause l’accusation. L’absence du numéro de téléphone en cause complique par ailleurs la vérification des éléments par le tribunal.
Les faits
Selon la plaignante, dont l’identité n’a pas été dévoilée, elle aurait reçu à plusieurs reprises des appels insistants. Elle affirme qu’un jeune homme l’a contactée plus de trois fois, pour lui demander de lui rendre visite, sans explication claire. Mariée et sans lien avec l’appelant, elle dit avoir refusé catégoriquement.
Quelques jours plus tard, elle aurait reçu un nouvel appel du même numéro, cette fois avec une voix différente. L’interlocuteur lui aurait simplement demandé si elle était à la maison, sans donner de raison précise. Son mari étant en déplacement, la jeune femme a interprété ces appels répétés comme du harcèlement et a décidé de porter plainte.
La défense
À la barre, l’accusé a nié avoir lui-même appelé la plaignante. Il a expliqué qu’un proche aurait utilisé son téléphone pour effectuer les appels. Le témoin désigné a confirmé avoir contacté la femme en question à l’aide du téléphone du détenu, mais selon lui, c’était à la demande du mari de la plaignante. Ce dernier, en déplacement et incapable de joindre directement son épouse, lui aurait demandé de servir d’intermédiaire. Tous deux rejettent donc toute intention de harcèlement.
Un dossier fragile
Afin d’éclaircir les faits, le tribunal a demandé à la partie civile de fournir le numéro exact de l’appel incriminé. La plaignante a toutefois indiqué qu’elle ne l’avait pas mémorisé, ce qui rend la vérification impossible. En l’absence de preuve matérielle, et face à des déclarations contradictoires, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire pour délibération.