Dans les quartiers périphériques de N'Djamena, la capitale tchadienne, un drame silencieux se joue.
Loin des regards de la scène internationale, la population la plus vulnérable est confrontée à une crise existentielle, où le manque de nourriture et l'impossibilité de se soigner, causent des ravages. La précarité, accentuée par le manque d'opportunités d'emploi, devient une sentence de mort pour de nombreux habitants.
La lutte pour la survie dépend des personnes généreuses
La vie à N'Djamena est un combat de chaque instant pour ceux qui n'ont rien. « Il n’y a pas travail, que ce soit le chantier ou n'importe quel travail, il faut une connaissance pour qu'on t'accorde la chance.
Des fois, je profite de la solidarité des autres pour avoir de quoi mettre sous la dent », témoigne Gaspard, un consommateur de boisson locale. Le manque de travail est criard, et avec lui disparaissent les maigres moyens de subsistance. Chaque jour est une bataille pour trouver de quoi manger. Pour de nombreuses personnes, la survie dépend de la générosité des amis, des voisins ou des connaissances.
Ces personnes, souvent affaiblies par la sous-alimentation, se retrouvent dans une situation désespérée. On les voit souvent dans les débits de boissons locaux, non pas pour se divertir, mais pour espérer un geste de solidarité. Un morceau de poisson, quelques boulettes ou un peu de sauce offerts par des proches peuvent représenter le seul repas de la journée.
La santé reste un luxe inaccessible pour les personnes démunies
Au-delà de la faim, l'accès aux soins de santé est un autre obstacle insurmontable. Les cliniques et les hôpitaux sont inabordables pour ceux qui ne parviennent pas à nourrir leur famille. Malades et affaiblis, ces individus n'ont aucun moyen de se faire soigner, ce qui ne fait qu'aggraver leur état de santé et les pousse vers une mort prématurée et anonyme.
Cette situation est particulièrement alarmante dans les zones périphériques, où les services de base sont rares et de piètre qualité. L'absence de filet de sécurité sociale et l'insuffisance des aides humanitaires laissent ces populations dans un isolement total.
Le besoin d'aide est permanent mais pas de réaction
Ce sont des « morts silencieuses », comme les appellent certains, car elles ne font ni bruit, ni gros titres. Pourtant, elles témoignent de l'urgence d'agir. La crise économique et sociale qui frappe N'Djamena exige une prise de conscience collective et des mesures concrètes pour aider ces personnes à retrouver leur dignité.
Il est impératif d'augmenter les efforts pour créer des emplois, d'améliorer l'accès aux soins de santé et de mettre en place des programmes d'aide alimentaire pour les plus vulnérables. La vie d'une personne ne devrait pas dépendre du hasard ou de la charité, mais de la justice et de l'équité. La situation à N'Djamena est un rappel brutal que la pauvreté n'est pas qu'une question de manque d'argent, mais une menace directe à l'existence même.
Loin des regards de la scène internationale, la population la plus vulnérable est confrontée à une crise existentielle, où le manque de nourriture et l'impossibilité de se soigner, causent des ravages. La précarité, accentuée par le manque d'opportunités d'emploi, devient une sentence de mort pour de nombreux habitants.
La lutte pour la survie dépend des personnes généreuses
La vie à N'Djamena est un combat de chaque instant pour ceux qui n'ont rien. « Il n’y a pas travail, que ce soit le chantier ou n'importe quel travail, il faut une connaissance pour qu'on t'accorde la chance.
Des fois, je profite de la solidarité des autres pour avoir de quoi mettre sous la dent », témoigne Gaspard, un consommateur de boisson locale. Le manque de travail est criard, et avec lui disparaissent les maigres moyens de subsistance. Chaque jour est une bataille pour trouver de quoi manger. Pour de nombreuses personnes, la survie dépend de la générosité des amis, des voisins ou des connaissances.
Ces personnes, souvent affaiblies par la sous-alimentation, se retrouvent dans une situation désespérée. On les voit souvent dans les débits de boissons locaux, non pas pour se divertir, mais pour espérer un geste de solidarité. Un morceau de poisson, quelques boulettes ou un peu de sauce offerts par des proches peuvent représenter le seul repas de la journée.
La santé reste un luxe inaccessible pour les personnes démunies
Au-delà de la faim, l'accès aux soins de santé est un autre obstacle insurmontable. Les cliniques et les hôpitaux sont inabordables pour ceux qui ne parviennent pas à nourrir leur famille. Malades et affaiblis, ces individus n'ont aucun moyen de se faire soigner, ce qui ne fait qu'aggraver leur état de santé et les pousse vers une mort prématurée et anonyme.
Cette situation est particulièrement alarmante dans les zones périphériques, où les services de base sont rares et de piètre qualité. L'absence de filet de sécurité sociale et l'insuffisance des aides humanitaires laissent ces populations dans un isolement total.
Le besoin d'aide est permanent mais pas de réaction
Ce sont des « morts silencieuses », comme les appellent certains, car elles ne font ni bruit, ni gros titres. Pourtant, elles témoignent de l'urgence d'agir. La crise économique et sociale qui frappe N'Djamena exige une prise de conscience collective et des mesures concrètes pour aider ces personnes à retrouver leur dignité.
Il est impératif d'augmenter les efforts pour créer des emplois, d'améliorer l'accès aux soins de santé et de mettre en place des programmes d'aide alimentaire pour les plus vulnérables. La vie d'une personne ne devrait pas dépendre du hasard ou de la charité, mais de la justice et de l'équité. La situation à N'Djamena est un rappel brutal que la pauvreté n'est pas qu'une question de manque d'argent, mais une menace directe à l'existence même.