Dans le cadre des engagements du Tchad relatifs à la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, le Réseau Eau et Climat des organisations de jeunes d’Afrique centrale (RECOJAC) a organisé, le 28 août 2025, la cérémonie de clôture de la Conférence locale de la jeunesse tchadienne sur le climat (LCOY 2025).
L’événement, tenu à l’hôtel La Tchadienne, a bénéficié de l’appui de l’UNICEF, de l’OIM, du ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, ainsi que du ministère de la Jeunesse et des Sports. Cette première conférence nationale a réuni plus de 400 jeunes venus des 23 provinces, afin d’élaborer une déclaration nationale de la jeunesse tchadienne sur le climat, qui contribuera aux négociations climatiques internationales.
La voix des jeunes
Dans sa déclaration, la représentante des jeunes, Mme Yankemadji Aimée, a rappelé que le Tchad figure parmi les pays les plus exposés aux effets du changement climatique, occupant la 2ᵉ place mondiale de l’indice de risque climatique pour les enfants établis par l’UNICEF. « Notre température a augmenté de 1,5 °C depuis 1970, soit presque deux fois plus vite que la moyenne mondiale », a-t-elle souligné.
Les jeunes demandent : l’accompagnement technique pour transformer leurs recommandations en projets viables ; que 10 % des fonds d’adaptation soient directement alloués aux initiatives des jeunes leaders locaux ; l’intégration de l’éducation climatique dans tous les programmes scolaires, du primaire à l’université ; la garantie qu’au moins 40 % des sièges dans les instances de gouvernance climatique soient occupés par des jeunes, dont la moitié par des femmes.
L’engagement du gouvernement
Dans son discours de clôture, le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable a salué cette mobilisation. « Par cette initiative, les jeunes montrent que l’adaptation n’est pas qu’une politique gouvernementale : c’est une réalité quotidienne qu’ils vivent déjà », a-t-il déclaré, citant les jeunes agricultrices qui diversifient leurs cultures, les pasteurs qui adaptent leurs parcours de transhumance et les entrepreneurs qui innovent avec des solutions locales.
Le ministre a assuré que cette déclaration ne restera pas lettre morte : elle sera intégrée dans la Contribution nationale déterminée (CND 3.0) actuellement en révision ; un Conseil national consultatif de la jeunesse pour le climat sera mis en place avec 23 représentants provinciaux ; la participation des jeunes aux comités de pilotage des projets climatiques sera rendue obligatoire ; un budget spécifique sera dédié aux initiatives climatiques de la jeunesse dans chaque programme environnemental.
Enfin, il a plaidé pour l’intégration de l’éducation climatique dans les curricula scolaires dès 2026 et la mise en place d’un programme national de formation des ambassadeurs climat jeunesse, en cohérence avec la politique du président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, qui a fait de la lutte contre les effets néfastes du changement climatique, notamment à travers la jeunesse et les femmes, une priorité de son quinquennat.
« Le changement climatique est global, mais la riposte est locale. Elle commence dans nos maisons, nos villages, nos quartiers. Et elle commence aujourd’hui », a conclu le ministre, avant de saluer la jeunesse tchadienne engagée en faveur de l’environnement.
L’événement, tenu à l’hôtel La Tchadienne, a bénéficié de l’appui de l’UNICEF, de l’OIM, du ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, ainsi que du ministère de la Jeunesse et des Sports. Cette première conférence nationale a réuni plus de 400 jeunes venus des 23 provinces, afin d’élaborer une déclaration nationale de la jeunesse tchadienne sur le climat, qui contribuera aux négociations climatiques internationales.
La voix des jeunes
Dans sa déclaration, la représentante des jeunes, Mme Yankemadji Aimée, a rappelé que le Tchad figure parmi les pays les plus exposés aux effets du changement climatique, occupant la 2ᵉ place mondiale de l’indice de risque climatique pour les enfants établis par l’UNICEF. « Notre température a augmenté de 1,5 °C depuis 1970, soit presque deux fois plus vite que la moyenne mondiale », a-t-elle souligné.
Les jeunes demandent : l’accompagnement technique pour transformer leurs recommandations en projets viables ; que 10 % des fonds d’adaptation soient directement alloués aux initiatives des jeunes leaders locaux ; l’intégration de l’éducation climatique dans tous les programmes scolaires, du primaire à l’université ; la garantie qu’au moins 40 % des sièges dans les instances de gouvernance climatique soient occupés par des jeunes, dont la moitié par des femmes.
L’engagement du gouvernement
Dans son discours de clôture, le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable a salué cette mobilisation. « Par cette initiative, les jeunes montrent que l’adaptation n’est pas qu’une politique gouvernementale : c’est une réalité quotidienne qu’ils vivent déjà », a-t-il déclaré, citant les jeunes agricultrices qui diversifient leurs cultures, les pasteurs qui adaptent leurs parcours de transhumance et les entrepreneurs qui innovent avec des solutions locales.
Le ministre a assuré que cette déclaration ne restera pas lettre morte : elle sera intégrée dans la Contribution nationale déterminée (CND 3.0) actuellement en révision ; un Conseil national consultatif de la jeunesse pour le climat sera mis en place avec 23 représentants provinciaux ; la participation des jeunes aux comités de pilotage des projets climatiques sera rendue obligatoire ; un budget spécifique sera dédié aux initiatives climatiques de la jeunesse dans chaque programme environnemental.
Enfin, il a plaidé pour l’intégration de l’éducation climatique dans les curricula scolaires dès 2026 et la mise en place d’un programme national de formation des ambassadeurs climat jeunesse, en cohérence avec la politique du président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, qui a fait de la lutte contre les effets néfastes du changement climatique, notamment à travers la jeunesse et les femmes, une priorité de son quinquennat.
« Le changement climatique est global, mais la riposte est locale. Elle commence dans nos maisons, nos villages, nos quartiers. Et elle commence aujourd’hui », a conclu le ministre, avant de saluer la jeunesse tchadienne engagée en faveur de l’environnement.