Selon l’état des lieux fait par les organisations humanitaires, en 2025, le Tchad fait face à une grave insécurité alimentaire due aux inondations de 2024 qui ont détruit des milliers d'hectares de cultures, causé des pertes de bétail et endommagé les infrastructures essentielles, impactant les moyens d'existence des populations.
A cela s’ajoutent, l’afflux continu des réfugiés soudanais et les conflits intercommunautaires persistants qui ont perturbé les chaînes d'approvisionnement et l'accès aux marchés, en particulier dans l'est du pays. La multiplication des crises a entraîné également des déplacements de populations, augmentant leur vulnérabilité et leur dépendance aux aides.
Le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), a relevé que les défis liés à la sécuritaire alimentaire au Tchad sont multiples. Il s’agit de la faible pluviométrie, la désertification des sols, l'érosion, la perturbation du cycle de l'eau et les catastrophes climatiques qui menacent constamment la production agricole et l'élevage.
Cette situation exacerbe la pression sur les communautés locales déjà vulnérables. Des millions d'enfants et de femmes risquent de souffrir de malnutrition aiguë, tandis que le déficit céréalier et la hausse des prix des denrées aggravent la situation, créant un besoin urgent d'aide agricole et de soutien à la résilience.
En février 2024, le gouvernement tchadien a déclaré l'état d'urgence alimentaire et nutritionnelle, tout en instant sur la gravité de la crise et le besoin urgent d'une aide humanitaire, mais la situation persiste. En effet, les inondations de 2024 ont détruit une part significative des surfaces cultivées, tandis que la sécheresse et les faibles pluviométries ont affecté la production agricole et les zones pastorales. Les prix des produits alimentaires essentiels ont augmenté de plus de 50% depuis 2021, réduisant l'accès aux aliments pour les ménages.
Pour Ali Moussa, un jeune entrepreneur tchadien, pour assurer la sécurité alimentaire de plus de 20 millions de Tchadiens d'ici 2030, le Tchad doit adopter une approche multidimensionnelle incluant la restauration des terres et la lutte contre la désertification, le renforcement de la productivité agro-pastorale, le soutien aux moyens d'existence durables et aux groupes vulnérables, ainsi que l'instauration de systèmes d'alerte précoce pour atténuer les chocs climatiques comme les sécheresses et les inondations. Il a ajouté que, l'accès plus équitable aux ressources est également un facteur clé pour garantir des moyens de subsistance durables dans les zones rurales.
« Les efforts doivent se concentrer non seulement sur la quantité, mais aussi sur la qualité nutritionnelle des aliments pour lutter contre la malnutrition chronique, qui touche un grand nombre d'enfants au Tchad. Il faut aussi créer un environnement favorable à travers la consommation des aliments sains », insiste-t-il. Reounodji Sylvie, une autre jeune entrepreneure, propose la mise en place des stratégies pour réduire la pauvreté et améliorer le système alimentaire en développant des filières agricoles capables de résister aux chocs climatiques et économiques.
Il est également question d’investir dans des infrastructures pour le stockage, la transformation, le transport et la mise en marché des produits agricoles afin de réduire les pertes et d'améliorer la qualité. Elle suggère par ailleurs, l’exploitation du potentiel des terres irrigables pour accroître la production de fruits et de légumes et assurer l'autosuffisance alimentaire.
« Le gouvernement tchadien doit redynamiser la formation agricole rurale et offrir un accompagnement aux jeunes pour leur permettre de s'installer et de créer leur propre emploi », martèle-t-elle. En termes de perspectives, les organisations humanitaires proposent que la politique agricole nationale soit axée sur des investissements dans l'irrigation et les semences adaptées, le renforcement des filières résilientes et le soutien aux marchés locaux pour améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté au Tchad.
Ces perspectives incluent le développement de filières agricoles résilientes, l'amélioration du système alimentaire, l'irrigation de nouvelles terres, l'organisation des chaînes de valeur et la coordination des acteurs pour réduire la pauvreté et atteindre l'autosuffisance alimentaire au Tchad. Selon l'objectif du Plan d'urgence et de résilience 2025-2028, il est impératif de mettre en œuvre des stratégies de nexus humanitaire-développement-paix, et des actions anticipatoires pour renforcer la résilience des ménages face aux chocs futurs.
L'accès à l'eau, à la santé et à l'éducation doit être amélioré, tout comme la protection des groupes vulnérables, pour soutenir la réponse humanitaire.
A cela s’ajoutent, l’afflux continu des réfugiés soudanais et les conflits intercommunautaires persistants qui ont perturbé les chaînes d'approvisionnement et l'accès aux marchés, en particulier dans l'est du pays. La multiplication des crises a entraîné également des déplacements de populations, augmentant leur vulnérabilité et leur dépendance aux aides.
Le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), a relevé que les défis liés à la sécuritaire alimentaire au Tchad sont multiples. Il s’agit de la faible pluviométrie, la désertification des sols, l'érosion, la perturbation du cycle de l'eau et les catastrophes climatiques qui menacent constamment la production agricole et l'élevage.
Cette situation exacerbe la pression sur les communautés locales déjà vulnérables. Des millions d'enfants et de femmes risquent de souffrir de malnutrition aiguë, tandis que le déficit céréalier et la hausse des prix des denrées aggravent la situation, créant un besoin urgent d'aide agricole et de soutien à la résilience.
En février 2024, le gouvernement tchadien a déclaré l'état d'urgence alimentaire et nutritionnelle, tout en instant sur la gravité de la crise et le besoin urgent d'une aide humanitaire, mais la situation persiste. En effet, les inondations de 2024 ont détruit une part significative des surfaces cultivées, tandis que la sécheresse et les faibles pluviométries ont affecté la production agricole et les zones pastorales. Les prix des produits alimentaires essentiels ont augmenté de plus de 50% depuis 2021, réduisant l'accès aux aliments pour les ménages.
Pour Ali Moussa, un jeune entrepreneur tchadien, pour assurer la sécurité alimentaire de plus de 20 millions de Tchadiens d'ici 2030, le Tchad doit adopter une approche multidimensionnelle incluant la restauration des terres et la lutte contre la désertification, le renforcement de la productivité agro-pastorale, le soutien aux moyens d'existence durables et aux groupes vulnérables, ainsi que l'instauration de systèmes d'alerte précoce pour atténuer les chocs climatiques comme les sécheresses et les inondations. Il a ajouté que, l'accès plus équitable aux ressources est également un facteur clé pour garantir des moyens de subsistance durables dans les zones rurales.
« Les efforts doivent se concentrer non seulement sur la quantité, mais aussi sur la qualité nutritionnelle des aliments pour lutter contre la malnutrition chronique, qui touche un grand nombre d'enfants au Tchad. Il faut aussi créer un environnement favorable à travers la consommation des aliments sains », insiste-t-il. Reounodji Sylvie, une autre jeune entrepreneure, propose la mise en place des stratégies pour réduire la pauvreté et améliorer le système alimentaire en développant des filières agricoles capables de résister aux chocs climatiques et économiques.
Il est également question d’investir dans des infrastructures pour le stockage, la transformation, le transport et la mise en marché des produits agricoles afin de réduire les pertes et d'améliorer la qualité. Elle suggère par ailleurs, l’exploitation du potentiel des terres irrigables pour accroître la production de fruits et de légumes et assurer l'autosuffisance alimentaire.
« Le gouvernement tchadien doit redynamiser la formation agricole rurale et offrir un accompagnement aux jeunes pour leur permettre de s'installer et de créer leur propre emploi », martèle-t-elle. En termes de perspectives, les organisations humanitaires proposent que la politique agricole nationale soit axée sur des investissements dans l'irrigation et les semences adaptées, le renforcement des filières résilientes et le soutien aux marchés locaux pour améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté au Tchad.
Ces perspectives incluent le développement de filières agricoles résilientes, l'amélioration du système alimentaire, l'irrigation de nouvelles terres, l'organisation des chaînes de valeur et la coordination des acteurs pour réduire la pauvreté et atteindre l'autosuffisance alimentaire au Tchad. Selon l'objectif du Plan d'urgence et de résilience 2025-2028, il est impératif de mettre en œuvre des stratégies de nexus humanitaire-développement-paix, et des actions anticipatoires pour renforcer la résilience des ménages face aux chocs futurs.
L'accès à l'eau, à la santé et à l'éducation doit être amélioré, tout comme la protection des groupes vulnérables, pour soutenir la réponse humanitaire.