Entre conflits conjugaux, difficultés économiques et quête d’épanouissement personnel, le phénomène suscite un large débat et interroge sur l’évolution des valeurs familiales.
Dans plusieurs quartiers de N’Djamena comme dans certaines provinces, les départs de femmes mariées ne passent plus inaperçus. Les causes sont multiples, mêlant tensions domestiques, pressions économiques et mutations sociales. La première raison souvent évoquée est l’absence de dialogue et la mésentente dans le couple.
Amina, 34 ans, mère de trois enfants, témoigne : « Je suis partie parce que je ne me sentais plus écoutée. Les disputes étaient quotidiennes et il n’y avait plus de dialogue. À force, j’ai préféré recommencer ma vie ailleurs plutôt que de vivre dans un climat de tension. » Son récit illustre une réalité : lorsque la communication se rompt, le foyer se fragilise.
Pour Mahamat, 42 ans, commerçant, la question des responsabilités économiques est également cruciale : « Souvent, les femmes ne partent pas par plaisir. Si le mari ne prend pas ses responsabilités, si la maison manque de tout, certaines finissent par chercher un homme qui peut les soutenir. C’est une réalité qu’il faut comprendre. »
Dans un contexte où la précarité pèse sur de nombreux foyers, le manque de moyens peut en effet accentuer les tensions et pousser à des décisions radicales. Les mutations sociales bousculent aussi les modèles traditionnels. L’accès croissant des femmes à l’éducation et aux réseaux sociaux élargit leurs horizons.
Fatimé, 29 ans, enseignante, explique : « J’ai vu des amies contraintes à des mariages qu’elles n’avaient pas choisis. Plus tard, elles rencontrent quelqu’un avec qui elles se sentent réellement comprises. Cela ne justifie pas l’infidélité, mais explique pourquoi certaines quittent leur foyer. »
Ces propos rappellent que, le refus d’un mariage imposé ou d’une vie non choisie, peut amener à chercher une nouvelle liberté. Face à ces bouleversements, la société tente de s’adapter. Abakar, 50 ans, chef de quartier, insiste sur l’importance du dialogue : « Il faut que les couples apprennent à discuter et à se respecter. Les femmes comme les hommes ont des droits et des devoirs. Sans communication, le foyer se détruit facilement. »
Ces différents témoignages mettent en lumière des causes entremêlées : manque de dialogue, précarité financière, mariages forcés ou précoces, et désir d’épanouissement personnel. Pour de nombreux observateurs, comprendre ces raisons est essentiel pour prévenir l’éclatement des foyers.
Renforcer l’éducation au dialogue, promouvoir une meilleure équité au sein du couple et soutenir les familles dans les moments de crise apparaissent comme des pistes indispensables pour préserver la stabilité familiale, tout en respectant les aspirations de chacun.
Dans plusieurs quartiers de N’Djamena comme dans certaines provinces, les départs de femmes mariées ne passent plus inaperçus. Les causes sont multiples, mêlant tensions domestiques, pressions économiques et mutations sociales. La première raison souvent évoquée est l’absence de dialogue et la mésentente dans le couple.
Amina, 34 ans, mère de trois enfants, témoigne : « Je suis partie parce que je ne me sentais plus écoutée. Les disputes étaient quotidiennes et il n’y avait plus de dialogue. À force, j’ai préféré recommencer ma vie ailleurs plutôt que de vivre dans un climat de tension. » Son récit illustre une réalité : lorsque la communication se rompt, le foyer se fragilise.
Pour Mahamat, 42 ans, commerçant, la question des responsabilités économiques est également cruciale : « Souvent, les femmes ne partent pas par plaisir. Si le mari ne prend pas ses responsabilités, si la maison manque de tout, certaines finissent par chercher un homme qui peut les soutenir. C’est une réalité qu’il faut comprendre. »
Dans un contexte où la précarité pèse sur de nombreux foyers, le manque de moyens peut en effet accentuer les tensions et pousser à des décisions radicales. Les mutations sociales bousculent aussi les modèles traditionnels. L’accès croissant des femmes à l’éducation et aux réseaux sociaux élargit leurs horizons.
Fatimé, 29 ans, enseignante, explique : « J’ai vu des amies contraintes à des mariages qu’elles n’avaient pas choisis. Plus tard, elles rencontrent quelqu’un avec qui elles se sentent réellement comprises. Cela ne justifie pas l’infidélité, mais explique pourquoi certaines quittent leur foyer. »
Ces propos rappellent que, le refus d’un mariage imposé ou d’une vie non choisie, peut amener à chercher une nouvelle liberté. Face à ces bouleversements, la société tente de s’adapter. Abakar, 50 ans, chef de quartier, insiste sur l’importance du dialogue : « Il faut que les couples apprennent à discuter et à se respecter. Les femmes comme les hommes ont des droits et des devoirs. Sans communication, le foyer se détruit facilement. »
Ces différents témoignages mettent en lumière des causes entremêlées : manque de dialogue, précarité financière, mariages forcés ou précoces, et désir d’épanouissement personnel. Pour de nombreux observateurs, comprendre ces raisons est essentiel pour prévenir l’éclatement des foyers.
Renforcer l’éducation au dialogue, promouvoir une meilleure équité au sein du couple et soutenir les familles dans les moments de crise apparaissent comme des pistes indispensables pour préserver la stabilité familiale, tout en respectant les aspirations de chacun.