Depuis quelques semaines, le prix de l’ail connaît une flambée remarquée sur plusieurs marchés du Tchad. Aliment incontournable dans la préparation des repas, ce condiment, très prisé pour relever le goût des sauces et des grillades, devient de plus en plus difficile d’accès pour les ménages.
Selon des commerçants rencontrés dans les marchés de N’Djamena et d’autres grandes villes, la hausse s’explique d’abord par la baisse de l’approvisionnement. Une grande partie de l’ail consommé au Tchad est importée, notamment du Soudan et d’autres pays voisins. Les difficultés de transport, la cherté du carburant et l’instabilité sécuritaire dans certaines zones transfrontalières ralentissent son arrivée sur les marchés.
À cela s’ajoutent la spéculation de certains grossistes et la faible production locale, encore insuffisante pour couvrir les besoins nationaux. Pour de nombreux foyers tchadiens, cette augmentation pèse lourdement sur le budget alimentaire. Les consommateurs se plaignent d’un pouvoir d’achat déjà affaibli par la cherté de la vie.
« Avant, avec 500 francs on pouvait avoir une quantité suffisante d’ail pour plusieurs repas, aujourd’hui ce n’est même plus possible car le coro varie entre 9000f et 8500 francs », témoigne une mère de famille. Si certains détaillants profitent de la hausse pour augmenter leurs marges, d’autres reconnaissent que la situation les met aussi en difficulté.
La clientèle se fait rare, et les invendus augmentent, ce qui réduit leurs gains. Pour les spécialistes, deux solutions apparaissent : encourager la production locale par un meilleur accompagnement des agriculteurs, et renforcer le contrôle des prix pour éviter la spéculation abusive. Sans mesures concrètes, l’ail risque de rester un produit de luxe, inaccessible à une grande partie de la population.
Selon des commerçants rencontrés dans les marchés de N’Djamena et d’autres grandes villes, la hausse s’explique d’abord par la baisse de l’approvisionnement. Une grande partie de l’ail consommé au Tchad est importée, notamment du Soudan et d’autres pays voisins. Les difficultés de transport, la cherté du carburant et l’instabilité sécuritaire dans certaines zones transfrontalières ralentissent son arrivée sur les marchés.
À cela s’ajoutent la spéculation de certains grossistes et la faible production locale, encore insuffisante pour couvrir les besoins nationaux. Pour de nombreux foyers tchadiens, cette augmentation pèse lourdement sur le budget alimentaire. Les consommateurs se plaignent d’un pouvoir d’achat déjà affaibli par la cherté de la vie.
« Avant, avec 500 francs on pouvait avoir une quantité suffisante d’ail pour plusieurs repas, aujourd’hui ce n’est même plus possible car le coro varie entre 9000f et 8500 francs », témoigne une mère de famille. Si certains détaillants profitent de la hausse pour augmenter leurs marges, d’autres reconnaissent que la situation les met aussi en difficulté.
La clientèle se fait rare, et les invendus augmentent, ce qui réduit leurs gains. Pour les spécialistes, deux solutions apparaissent : encourager la production locale par un meilleur accompagnement des agriculteurs, et renforcer le contrôle des prix pour éviter la spéculation abusive. Sans mesures concrètes, l’ail risque de rester un produit de luxe, inaccessible à une grande partie de la population.