Le Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST) a annoncé qu’une grave intrusion a eu lieu le dimanche 21 septembre 2025 dans ses locaux à N’Djamena.
Des individus non identifiés auraient, selon un premier communiqué, violemment saccagé le siège de l’institution, fouillant plusieurs documents sensibles de la trésorerie générale et exposant ainsi des informations confidentielles à de sérieux risques. Cette version initiale a suscité de vives réactions dans l’opinion publique.
Toutefois, un communiqué officiel publié le 22 septembre 2025 par l’étude de Me Ignavourbe Pazimi Emmanuel, huissier de justice près la Cour d’Appel et les Tribunaux de N’Djamena, apporte des précisions majeures.
Une procédure judiciaire en cours
Selon ce communiqué, l’intervention du 21 septembre ne relève pas d’un saccage anarchique, mais de l’exécution d’une décision judiciaire. En effet, le bureau provisoire du COST, représenté par Yamita Hassane Tété, assisté de son conseil, avait saisi la justice pour faire appliquer une ordonnance du Tribunal de grande instance de N’Djamena (répertoire N°631/2025 du 26/05/2025 et décision N°171/2025 du 19/08/2025).
Cette ordonnance interdisait les activités du bureau sortant représenté par Idriss Dokony Adiker, et ordonnait notamment le gel des fonds du COST dans toutes les banques de la place. L’étude de Me Ignavourbe a donc procédé, avec l’appui des gendarmes, à la fermeture du portail d’entrée et au remplacement des serrures des bureaux, tout en dressant procès-verbal de constat.
Un climat de tension
L’huissier indique que lors de cette opération, Nguelet Colombe, secrétaire général du COST, est intervenu de manière jugée « agressive », en violation des consignes sécuritaires. Il aurait menacé les collaborateurs de l’huissier, les serruriers, ainsi que les gendarmes postés sur place. Le communiqué précise qu’il aurait également tenté de faire pression en invoquant diverses influences, et que la situation a conduit à l’intervention de la Brigade Urbaine N°6.
Pas un « saccage », mais une exécution d’ordonnance
Me Ignavourbe précise que contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux, il ne s’agit nullement d’un saccage perpétré par des « individus non identifiés », mais bien d’une exécution régulière d’une décision judiciaire, sous contrôle d’huissier et en présence des forces de l’ordre.
Le COST, de son côté, a réaffirmé sa détermination à poursuivre ses missions, malgré ces tensions internes et à défendre son image auprès de l’opinion nationale et internationale.
Des individus non identifiés auraient, selon un premier communiqué, violemment saccagé le siège de l’institution, fouillant plusieurs documents sensibles de la trésorerie générale et exposant ainsi des informations confidentielles à de sérieux risques. Cette version initiale a suscité de vives réactions dans l’opinion publique.
Toutefois, un communiqué officiel publié le 22 septembre 2025 par l’étude de Me Ignavourbe Pazimi Emmanuel, huissier de justice près la Cour d’Appel et les Tribunaux de N’Djamena, apporte des précisions majeures.
Une procédure judiciaire en cours
Selon ce communiqué, l’intervention du 21 septembre ne relève pas d’un saccage anarchique, mais de l’exécution d’une décision judiciaire. En effet, le bureau provisoire du COST, représenté par Yamita Hassane Tété, assisté de son conseil, avait saisi la justice pour faire appliquer une ordonnance du Tribunal de grande instance de N’Djamena (répertoire N°631/2025 du 26/05/2025 et décision N°171/2025 du 19/08/2025).
Cette ordonnance interdisait les activités du bureau sortant représenté par Idriss Dokony Adiker, et ordonnait notamment le gel des fonds du COST dans toutes les banques de la place. L’étude de Me Ignavourbe a donc procédé, avec l’appui des gendarmes, à la fermeture du portail d’entrée et au remplacement des serrures des bureaux, tout en dressant procès-verbal de constat.
Un climat de tension
L’huissier indique que lors de cette opération, Nguelet Colombe, secrétaire général du COST, est intervenu de manière jugée « agressive », en violation des consignes sécuritaires. Il aurait menacé les collaborateurs de l’huissier, les serruriers, ainsi que les gendarmes postés sur place. Le communiqué précise qu’il aurait également tenté de faire pression en invoquant diverses influences, et que la situation a conduit à l’intervention de la Brigade Urbaine N°6.
Pas un « saccage », mais une exécution d’ordonnance
Me Ignavourbe précise que contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux, il ne s’agit nullement d’un saccage perpétré par des « individus non identifiés », mais bien d’une exécution régulière d’une décision judiciaire, sous contrôle d’huissier et en présence des forces de l’ordre.
Le COST, de son côté, a réaffirmé sa détermination à poursuivre ses missions, malgré ces tensions internes et à défendre son image auprès de l’opinion nationale et internationale.