Les énarques sont discriminés, ils ne bénéficient d’aucune considération, ils sont restés sur le carreau, explique Aloka Andakeizou, président du tout nouveau syndicat des énarques. Il y en a qui, depuis neuf ans, sont restés sans reclassement, obligés “d’être dans les quartiers’’. Les “débrouillards’’ occupent la place des professionnels. Du coup, la mauvaise gestion, le sous-développement sont réels au Tchad car les administrateurs “débrouillards’’ n’ont aucune base administrative. Il est alors “temps que l’énarque conquiert sa place dans l’adminstration pour redonner confiance aux usagers des services publics’’, annonce Aloka. Pour y arriver, les énarques qui se sont longtemps éloignés doivent se “rassembler’’ pour défendre leurs “intérêts communs’’.
Même si les militaires qui ont occupé le terrain administratif voient d’un mauvais œil les administrateurs, le président estime qu’avec une sensibilisation et une négociation, les adminsitrateurs professionnels conquerront leurs places qui leur reviennent d’ailleurs de droit.
Même si les militaires qui ont occupé le terrain administratif voient d’un mauvais œil les administrateurs, le président estime qu’avec une sensibilisation et une négociation, les adminsitrateurs professionnels conquerront leurs places qui leur reviennent d’ailleurs de droit.