Les communiqués officiels se succèdent, les messages d’engagement résonnent, les institutions affichent leur détermination. Mais une fois les caméras rangées, la question demeure : que change réellement cette journée pour les enfants tchadiens ?
Sur le terrain, les réalités sont têtues. Travail précoce, décrochage scolaire, violences domestiques, errance urbaine, mariages précoces : pour des milliers d’enfants, l’enfance se vit dans un quotidien qui échappe aux discours. Au marché de Dembé, ou dans les quartiers périphériques de N’Djamena, les plus jeunes vendent de l’eau, poussent des charrettes ou surveillent des étals, alors que d’autres devraient encore apprendre à lire.
Dans plusieurs provinces, des enfants abandonnent l’école, faute de moyens, de sécurité ou d’infrastructures suffisantes. La fragilité des foyers, exacerbée par les crises sociales et économiques successives, pèse lourd. Beaucoup grandissent dans des environnements où les besoins essentiels, sécurité, affection, stabilité, ne sont pas garantis. D’autres dorment à la belle étoile, invisibles aux radars institutionnels.
Et la majorité n’a jamais connu ce que l’on appelle, ailleurs, le droit de jouer, de rêver ou de se construire. Dans ce contexte, la Journée mondiale de l’enfance devrait être bien plus qu’un rituel annuel. Pour un pays jeune, où plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, elle devrait servir de piqûre de rappel permanente. Un appel à l’action, pas à la simple commémoration.
Car pendant que les adultes débattent dans les salles de conférence, les enfants, eux, poursuivent leur vie. Une vie faite d’attentes, de manques, parfois de souffrance. Une vie qui n’attend jamais que les promesses se transforment en réalité. Protéger les enfants au Tchad nécessite un engagement quotidien : investir dans l’école, renforcer les dispositifs de protection sociale, soutenir les familles vulnérables, lutter contre la violence, mais aussi écouter les enfants, leur donner une voix.
C’est un chantier long, complexe, mais indispensable. Le 20 novembre doit rester une date symbolique. Mais la protection de l’enfance, elle, doit être un devoir national de chaque jour. Parce que l’enfance ne se répète pas. Et qu’aucun pays ne peut avancer en laissant ses plus jeunes sur le bas-côté.
Sur le terrain, les réalités sont têtues. Travail précoce, décrochage scolaire, violences domestiques, errance urbaine, mariages précoces : pour des milliers d’enfants, l’enfance se vit dans un quotidien qui échappe aux discours. Au marché de Dembé, ou dans les quartiers périphériques de N’Djamena, les plus jeunes vendent de l’eau, poussent des charrettes ou surveillent des étals, alors que d’autres devraient encore apprendre à lire.
Dans plusieurs provinces, des enfants abandonnent l’école, faute de moyens, de sécurité ou d’infrastructures suffisantes. La fragilité des foyers, exacerbée par les crises sociales et économiques successives, pèse lourd. Beaucoup grandissent dans des environnements où les besoins essentiels, sécurité, affection, stabilité, ne sont pas garantis. D’autres dorment à la belle étoile, invisibles aux radars institutionnels.
Et la majorité n’a jamais connu ce que l’on appelle, ailleurs, le droit de jouer, de rêver ou de se construire. Dans ce contexte, la Journée mondiale de l’enfance devrait être bien plus qu’un rituel annuel. Pour un pays jeune, où plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, elle devrait servir de piqûre de rappel permanente. Un appel à l’action, pas à la simple commémoration.
Car pendant que les adultes débattent dans les salles de conférence, les enfants, eux, poursuivent leur vie. Une vie faite d’attentes, de manques, parfois de souffrance. Une vie qui n’attend jamais que les promesses se transforment en réalité. Protéger les enfants au Tchad nécessite un engagement quotidien : investir dans l’école, renforcer les dispositifs de protection sociale, soutenir les familles vulnérables, lutter contre la violence, mais aussi écouter les enfants, leur donner une voix.
C’est un chantier long, complexe, mais indispensable. Le 20 novembre doit rester une date symbolique. Mais la protection de l’enfance, elle, doit être un devoir national de chaque jour. Parce que l’enfance ne se répète pas. Et qu’aucun pays ne peut avancer en laissant ses plus jeunes sur le bas-côté.
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Tchad : protéger les enfants, un combat qui ne connaît ni date, ni pause








