Dans la plupart de nos sociétés africaines, les lieux de deuil rassemblent de nombreuses personnes : parents, amis, voisins, collègues et proches. À cette occasion, tout un monde se mobilise pour présenter ses condoléances à la famille du défunt, créant ainsi un véritable rassemblement.
Ce moment de recueillement est souvent suivi de discussions et d’échanges entre personnes venues de différents horizons, voire entre d’anciens amis qui se retrouvent après long moment. En effet, la cérémonie des funérailles en Afrique s’organise selon les traditions ou la religion. Dans la majorité des cas, la famille et les proches du défunt se réunissent au domicile familial pour accueillir ceux qui viennent compatir et exprimer leur soutien.
Cependant, ces dizaines, voire centaines de personnes, qui viennent théoriquement pour réconforter la famille, oublient parfois la solennité du moment. On assiste alors à la formation de petits groupes où les discussions s’éloignent totalement de l’objet du rassemblement.
Certains échangent des banalités, d’autres se lancent dans des débats animés sur la politique ou la situation socio-économique du pays, allant parfois jusqu’à critiquer ouvertement certaines personnes. Plus grave encore, certains s’aventurent sur le terrain glissant de la vie privée : « Untel s’habille comme ceci », « Celui-là a divorcé », « Tel autre a perdu son emploi », et ainsi de suite.
Ces murmures déplacés, ces jugements à voix basse, transforment peu à peu l’espace de deuil en un véritable lieu de commérage. Cette attitude interpelle. Elle soulève de nombreuses questions sur le comportement de ceux qui, volontairement ou non, confondent un carrefour — lieu de distractions et de discussions ordinaires — avec un lieu de funérailles, censé être empreint de respect, de recueillement et de solidarité sincère.
Ce moment de recueillement est souvent suivi de discussions et d’échanges entre personnes venues de différents horizons, voire entre d’anciens amis qui se retrouvent après long moment. En effet, la cérémonie des funérailles en Afrique s’organise selon les traditions ou la religion. Dans la majorité des cas, la famille et les proches du défunt se réunissent au domicile familial pour accueillir ceux qui viennent compatir et exprimer leur soutien.
Cependant, ces dizaines, voire centaines de personnes, qui viennent théoriquement pour réconforter la famille, oublient parfois la solennité du moment. On assiste alors à la formation de petits groupes où les discussions s’éloignent totalement de l’objet du rassemblement.
Certains échangent des banalités, d’autres se lancent dans des débats animés sur la politique ou la situation socio-économique du pays, allant parfois jusqu’à critiquer ouvertement certaines personnes. Plus grave encore, certains s’aventurent sur le terrain glissant de la vie privée : « Untel s’habille comme ceci », « Celui-là a divorcé », « Tel autre a perdu son emploi », et ainsi de suite.
Ces murmures déplacés, ces jugements à voix basse, transforment peu à peu l’espace de deuil en un véritable lieu de commérage. Cette attitude interpelle. Elle soulève de nombreuses questions sur le comportement de ceux qui, volontairement ou non, confondent un carrefour — lieu de distractions et de discussions ordinaires — avec un lieu de funérailles, censé être empreint de respect, de recueillement et de solidarité sincère.