Les avis de recrutement en ligne, censés révolutionner l’accès à l’emploi, deviennent-ils une source de frustration, plutôt qu’une opportunité pour les jeunes diplômés ? La question se pose avec insistance au Tchad, où de nombreux demandeurs d’emploi dénoncent un système jugé flou, des critères irréalistes et des pratiques de favoritisme. Si ces annonces permettent parfois de décrocher un poste dans des organisations humanitaires, beaucoup estiment que la majorité des recrutements relèvent davantage de l’illusion que de l’égalité des chances.
Le silence des recruteurs : une expérience amère
Naboussi Eliazer, jeune diplômé en sciences techniques, témoigne de son désarroi : « Chaque jour je postule. Voilà un an que je fournis tous les dossiers demandés, mais je n’ai jamais reçu de réponse, pas même un appel. » Une absence totale de retour, vécue comme un manque de respect et un gaspillage de temps et d’énergie, d’autant plus que les offres correspondent souvent à son profil.
L’expérience, un mur infranchissable
Un autre obstacle, récurrent, est l’exigence d’une expérience professionnelle souvent disproportionnée. Carine, infirmière de formation, s’indigne : « À chaque avis de recrutement, on demande entre 4 et 15 ans d’expérience. Mais comment avoir de l’expérience si on ne nous donne pas la chance de travailler ? Comme si l’école d’expérience existait ! » Pour elle, ces critères enferment les jeunes diplômés dans une impasse, les privant d’un premier emploi indispensable pour acquérir justement cette expérience.
Le favoritisme, une réalité persistante
Pour Yankigame, le problème va plus loin : « De nos jours, les recrutements se font par affinité, par amitié ou par intérêt. Les annonces ne servent qu’à légitimer des choix déjà faits en coulisses », dénonce-t-elle. Ainsi, les avis de recrutement en ligne ne seraient parfois qu’une façade destinée à donner l’illusion d’un processus transparent et équitable.
Une jeunesse désabusée face à un système opaque
Entre le silence des recruteurs, des critères d’expérience inaccessibles et des soupçons de favoritisme, l’espoir d’une carrière s’éloigne pour de nombreux jeunes tchadiens. Le rêve se transforme en frustration quotidienne. Les institutions, qu’elles soient humanitaires, publiques ou privées, sont appelées à revoir leurs pratiques afin de redonner confiance à une génération qui ne demande qu’à mettre ses compétences au service de son pays.
Le silence des recruteurs : une expérience amère
Naboussi Eliazer, jeune diplômé en sciences techniques, témoigne de son désarroi : « Chaque jour je postule. Voilà un an que je fournis tous les dossiers demandés, mais je n’ai jamais reçu de réponse, pas même un appel. » Une absence totale de retour, vécue comme un manque de respect et un gaspillage de temps et d’énergie, d’autant plus que les offres correspondent souvent à son profil.
L’expérience, un mur infranchissable
Un autre obstacle, récurrent, est l’exigence d’une expérience professionnelle souvent disproportionnée. Carine, infirmière de formation, s’indigne : « À chaque avis de recrutement, on demande entre 4 et 15 ans d’expérience. Mais comment avoir de l’expérience si on ne nous donne pas la chance de travailler ? Comme si l’école d’expérience existait ! » Pour elle, ces critères enferment les jeunes diplômés dans une impasse, les privant d’un premier emploi indispensable pour acquérir justement cette expérience.
Le favoritisme, une réalité persistante
Pour Yankigame, le problème va plus loin : « De nos jours, les recrutements se font par affinité, par amitié ou par intérêt. Les annonces ne servent qu’à légitimer des choix déjà faits en coulisses », dénonce-t-elle. Ainsi, les avis de recrutement en ligne ne seraient parfois qu’une façade destinée à donner l’illusion d’un processus transparent et équitable.
Une jeunesse désabusée face à un système opaque
Entre le silence des recruteurs, des critères d’expérience inaccessibles et des soupçons de favoritisme, l’espoir d’une carrière s’éloigne pour de nombreux jeunes tchadiens. Le rêve se transforme en frustration quotidienne. Les institutions, qu’elles soient humanitaires, publiques ou privées, sont appelées à revoir leurs pratiques afin de redonner confiance à une génération qui ne demande qu’à mettre ses compétences au service de son pays.