La cérémonie s’est tenue à la salle des Actes du ministère camerounais de la Défense, en présence de hautes autorités militaires et diplomatiques des deux pays.
L’accord a été paraphé par Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense du Cameroun, et le général Issaka Malloua Djamous, ministre tchadien des Armées, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Il prévoit notamment le partage de renseignements sensibles, la conduite d’opérations conjointes et un renforcement de la coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et la transhumance armée.
Dans son allocution, le ministre camerounais de la Défense a souligné l’importance de ce nouveau cadre juridique : « La signature de cet Accord de partenariat de défense constitue une étape culminante de la visite de travail du ministre Issaka Malloua Djamous. Elle illustre la volonté commune de nos deux pays de toujours faire face ensemble aux défis de paix, de sécurité, de développement et de stabilité. »
Il a rappelé que la coopération sécuritaire entre les deux États s’inscrit dans la continuité d’initiatives déjà existantes : « Depuis une décennie, le Cameroun et le Tchad se sont étroitement engagés dans la lutte contre Boko Haram, notamment à travers la Force multinationale mixte. Nos Forces de Défense sont désormais formellement liées par un instrument juridique devant encadrer notre partenariat et renforcer nos liens en matière de défense et de sécurité. »
De son côté, le ministre tchadien des Armées a insisté sur la nécessité d’une action coordonnée : « La question de sécurité est au cœur de la volonté de nos chefs d’État afin de garantir la paix et la stabilité pour le développement de nos pays. Aujourd’hui, nous faisons face à des défis sécuritaires communs qui nécessitent une action coordonnée. »
Il a rappelé l’expérience de l’Opération Logone 2015, menée conjointement par les deux pays, avant de proposer un élargissement de la coopération : « Il serait avantageux d’explorer, avec la République centrafricaine, la possibilité d’une force tripartite dans la zone des trois frontières afin de trouver des solutions adaptées aux défis sécuritaires. »
Au-delà de la lutte contre les menaces immédiates, l’accord prévoit aussi un volet sur la formation militaire. Le Cameroun accueille déjà chaque année des stagiaires tchadiens dans ses écoles militaires et entend renforcer ces échanges. Cet engagement intervient quelques mois après l’inauguration du pont Yagoua–Bongor, reliant le Cameroun au Tchad, autre symbole fort de la coopération bilatérale.
Avec ce nouvel accord, les deux pays entendent bâtir un partenariat durable et opérationnel, au service de la sécurité de leurs populations et de la stabilité régionale.
L’accord a été paraphé par Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense du Cameroun, et le général Issaka Malloua Djamous, ministre tchadien des Armées, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Il prévoit notamment le partage de renseignements sensibles, la conduite d’opérations conjointes et un renforcement de la coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et la transhumance armée.
Dans son allocution, le ministre camerounais de la Défense a souligné l’importance de ce nouveau cadre juridique : « La signature de cet Accord de partenariat de défense constitue une étape culminante de la visite de travail du ministre Issaka Malloua Djamous. Elle illustre la volonté commune de nos deux pays de toujours faire face ensemble aux défis de paix, de sécurité, de développement et de stabilité. »
Il a rappelé que la coopération sécuritaire entre les deux États s’inscrit dans la continuité d’initiatives déjà existantes : « Depuis une décennie, le Cameroun et le Tchad se sont étroitement engagés dans la lutte contre Boko Haram, notamment à travers la Force multinationale mixte. Nos Forces de Défense sont désormais formellement liées par un instrument juridique devant encadrer notre partenariat et renforcer nos liens en matière de défense et de sécurité. »
De son côté, le ministre tchadien des Armées a insisté sur la nécessité d’une action coordonnée : « La question de sécurité est au cœur de la volonté de nos chefs d’État afin de garantir la paix et la stabilité pour le développement de nos pays. Aujourd’hui, nous faisons face à des défis sécuritaires communs qui nécessitent une action coordonnée. »
Il a rappelé l’expérience de l’Opération Logone 2015, menée conjointement par les deux pays, avant de proposer un élargissement de la coopération : « Il serait avantageux d’explorer, avec la République centrafricaine, la possibilité d’une force tripartite dans la zone des trois frontières afin de trouver des solutions adaptées aux défis sécuritaires. »
Au-delà de la lutte contre les menaces immédiates, l’accord prévoit aussi un volet sur la formation militaire. Le Cameroun accueille déjà chaque année des stagiaires tchadiens dans ses écoles militaires et entend renforcer ces échanges. Cet engagement intervient quelques mois après l’inauguration du pont Yagoua–Bongor, reliant le Cameroun au Tchad, autre symbole fort de la coopération bilatérale.
Avec ce nouvel accord, les deux pays entendent bâtir un partenariat durable et opérationnel, au service de la sécurité de leurs populations et de la stabilité régionale.