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AFRIQUE

Centrafrique : "Carnage" de l'armée tchadienne


Alwihda Info | Par Abdou Baya - 30 Mars 2014


Bien qu'il soit impossible de donner un chiffre exact, la Nouvelle Centrafrique qui parle d'un carnage évoque un bilan de plus de 20 morts et au moins 30 autres blessés, au marché de Begoua. Plusieurs femmes et enfants ont été tués.


Centrafrique : "Carnage" de l'armée tchadienne
BANGUI (Alwihda Info) - Les combats d'hier entre l'armée tchadienne et des miliciens Anti-Balles AK ont été très violents et ont causés de nombreuses victimes qui se trouvaient dans les lieux.

A l'origine, un convoi de sept véhicules de la MISCA transportant des soldats tchadiens a été pris à parti hier en fin d'après-midi par des miliciens Anti-Balles AK. Les soldats tchadiens, lourdement armés auraient fait un "carnage" en voulant riposter.

Qui a mis le feu aux poudres ?

Pour les forces étrangères, ce sont les Anti-Balles AK qui ont tenté une embuscade contre un convoi de l'armée tchadienne. Les miliciens ne pouvaient s'attendre qu'à une riposte, en légitime défense. Cependant, les civils accusent ces soldats de la MISCA d'avoir employé les moyens forts durant la riposte, n'épargnant pas les civils dans la zone.

A PK12, les forces françaises de l'opération Sangaris se seraient retranchés à l'école Begoua et quelques soldats congolais de la MISCA se sont protégés dans une clôture en face de l'hôpital Begoua.

« Les Anti-Balles AK qui se fondent parmi les populations pensaient que les soldats français interviendraient. Ils ont été informés que des soldats tchadiens en provenance de Damara vont traverser les banlieues de la capitale et les ont provoqué en tirant sur eux. L'armée française n'est pas intervenue et n'avait pas à intervenir puisque c'est un cas de légitime défense face à des terroristes », précise un habitant.

Pour un autre habitant de Gobongo : « Les éléments de la Sangaris étaient là sur la barrière de Pk12 quand les tchadiens ont franchis en tirant à ras sur la population. »

Enfin, un autre civil admet que « les antibalaka provoquent et utilisent les populations civils comme bouclier ».
Une vingtaine de morts et une trentaine de blessés

Les victimes sont transportés dans des "pousse-pousse". Les forces françaises de l'opération Sangaris n'ont pu que constater les dégâts.
 
Bien qu'il soit impossible de donner un chiffre exact, la Nouvelle Centrafrique qui parle d'un carnage évoque un bilan de plus de 20 morts et au moins 30 autres blessés, au marché de Begoua. Plusieurs femmes et enfants ont été tués.

Au Gobongo, une maison a explosé tandis qu'une femme portant un bébé en main a reçue une balle en pleine tête. Une autre roquette a touchée une maison sans faire de victimes. 

Les soldats tchadiens sont arrivés de Damara, situé à quelques 80km au nord de Bangui et ont atteint les portes de la capitale par la banlieue PK12. Le retour de soldats tchadiens en ville aurait pour but d'évacuer des civils pris au piège dans plusieurs quartiers de Bangui.

A la fin des combats, des humanitaires et des familles ont ramassés les morts. Certains corps putréfient actuellement dans les lieux. Plusieurs blessés ont été transportés à l'hôpital communautaire.

Centrafrique : "Carnage" de l'armée tchadienne

Centrafrique : "Carnage" de l'armée tchadienne

Centrafrique : "Carnage" de l'armée tchadienne

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