Le président des États-Unis, Donald J. Trump, a signé le 16 décembre 2025 une nouvelle proclamation présidentielle élargissant et renforçant les restrictions d’entrée sur le territoire américain pour les ressortissants de plusieurs pays.
Cette décision, annoncée par la Maison-Blanche, vise à protéger la sécurité nationale et la sûreté publique, face aux lacunes persistantes constatées dans les systèmes de contrôle, de vérification et de partage d’informations de certains États. Selon la Maison-Blanche, ces mesures reposent sur des analyses fondées sur des données et tiennent compte des risques liés au terrorisme, à la criminalité transnationale, à la fraude documentaire et aux taux élevés de dépassement de visa.
Extension des interdictions totales d’entrée
La nouvelle proclamation maintient les restrictions totales déjà en vigueur pour les ressortissants de 12 pays jugés à haut risque, à savoir : Afghanistan, Birmanie, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen. Elle étend également ces restrictions complètes à cinq nouveaux pays, à l’issue d’une analyse récente : Burkina Faso, Mali, Niger, Soudan du Sud et Syrie.
Par ailleurs, la proclamation impose une interdiction totale d’entrée aux personnes titulaires de documents de voyage délivrés par l’Autorité palestinienne, en raison de l’impossibilité actuelle d’effectuer des vérifications fiables dans les territoires concernés. Deux pays auparavant soumis à des restrictions partielles, le Laos et la Sierra Leone, font désormais l’objet de restrictions totales.
Restrictions partielles et ajustements ciblés
Le texte maintient des restrictions partielles pour les ressortissants de Burundi, Cuba, Togo et Venezuela, tout en élargissant ces mesures à 15 autres pays, notamment : Angola, Antigua-et-Barbuda, Bénin, Côte d’Ivoire, Dominique, Gabon, Gambie, Malawi, Mauritanie, Nigeria, Sénégal, Tanzanie, Tonga, Zambie et Zimbabwe. C
es restrictions concernent principalement les visas d’immigration et certains visas temporaires (B-1/B-2, étudiants F, M et J), en raison de taux élevés de dépassement de séjour, de difficultés de rapatriement ou de défaillances dans les systèmes d’état civil. En revanche, la proclamation assouplit partiellement les mesures à l’égard du Turkménistan, saluant les progrès réalisés par ce pays en matière de coopération avec les États-Unis.
Les visas non-immigrants sont à nouveau autorisés, tandis que les restrictions pour les visas d’immigration restent en vigueur.
Justifications sécuritaires avancées par Washington
La Maison-Blanche justifie ces mesures par plusieurs facteurs : la présence de groupes terroristes et de réseaux criminels actifs dans certains pays ; des documents d’identité peu fiables ou frauduleux ; l’absence de registres d’état civil efficaces ; des taux élevés de dépassement de visa ; le refus de certains États de rapatrier leurs ressortissants en situation irrégulière.
Selon les autorités américaines, ces déficiences empêchent une évaluation fiable des risques que pourraient représenter certains voyageurs pour la sécurité des États-Unis.
Exceptions et dérogations prévues
La proclamation prévoit toutefois des exceptions, notamment pour : les résidents permanents légaux des États-Unis ; les détenteurs de visas déjà valides ; certaines catégories spécifiques comme les diplomates, athlètes ou officiels internationaux ; les personnes dont l’entrée est jugée conforme aux intérêts nationaux américains.
Des dérogations au cas par cas restent également possibles, bien que les exemptions familiales aient été restreintes en raison de risques avérés de fraude.
Une politique assumée de continuité
Donald Trump affirme ainsi tenir sa promesse de « rendre l’Amérique plus sûre », en rétablissant et en élargissant les restrictions migratoires mises en place lors de son premier mandat. Ces mesures avaient été validées par la Cour suprême des États-Unis, qui avait reconnu leur conformité aux prérogatives présidentielles en matière de sécurité nationale.
La Maison-Blanche souligne enfin que ces restrictions sont spécifiques à chaque pays, avec pour objectif d’encourager les gouvernements concernés à améliorer leurs systèmes de contrôle et de coopération avec les autorités américaines.
Cette décision, annoncée par la Maison-Blanche, vise à protéger la sécurité nationale et la sûreté publique, face aux lacunes persistantes constatées dans les systèmes de contrôle, de vérification et de partage d’informations de certains États. Selon la Maison-Blanche, ces mesures reposent sur des analyses fondées sur des données et tiennent compte des risques liés au terrorisme, à la criminalité transnationale, à la fraude documentaire et aux taux élevés de dépassement de visa.
Extension des interdictions totales d’entrée
La nouvelle proclamation maintient les restrictions totales déjà en vigueur pour les ressortissants de 12 pays jugés à haut risque, à savoir : Afghanistan, Birmanie, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen. Elle étend également ces restrictions complètes à cinq nouveaux pays, à l’issue d’une analyse récente : Burkina Faso, Mali, Niger, Soudan du Sud et Syrie.
Par ailleurs, la proclamation impose une interdiction totale d’entrée aux personnes titulaires de documents de voyage délivrés par l’Autorité palestinienne, en raison de l’impossibilité actuelle d’effectuer des vérifications fiables dans les territoires concernés. Deux pays auparavant soumis à des restrictions partielles, le Laos et la Sierra Leone, font désormais l’objet de restrictions totales.
Restrictions partielles et ajustements ciblés
Le texte maintient des restrictions partielles pour les ressortissants de Burundi, Cuba, Togo et Venezuela, tout en élargissant ces mesures à 15 autres pays, notamment : Angola, Antigua-et-Barbuda, Bénin, Côte d’Ivoire, Dominique, Gabon, Gambie, Malawi, Mauritanie, Nigeria, Sénégal, Tanzanie, Tonga, Zambie et Zimbabwe. C
es restrictions concernent principalement les visas d’immigration et certains visas temporaires (B-1/B-2, étudiants F, M et J), en raison de taux élevés de dépassement de séjour, de difficultés de rapatriement ou de défaillances dans les systèmes d’état civil. En revanche, la proclamation assouplit partiellement les mesures à l’égard du Turkménistan, saluant les progrès réalisés par ce pays en matière de coopération avec les États-Unis.
Les visas non-immigrants sont à nouveau autorisés, tandis que les restrictions pour les visas d’immigration restent en vigueur.
Justifications sécuritaires avancées par Washington
La Maison-Blanche justifie ces mesures par plusieurs facteurs : la présence de groupes terroristes et de réseaux criminels actifs dans certains pays ; des documents d’identité peu fiables ou frauduleux ; l’absence de registres d’état civil efficaces ; des taux élevés de dépassement de visa ; le refus de certains États de rapatrier leurs ressortissants en situation irrégulière.
Selon les autorités américaines, ces déficiences empêchent une évaluation fiable des risques que pourraient représenter certains voyageurs pour la sécurité des États-Unis.
Exceptions et dérogations prévues
La proclamation prévoit toutefois des exceptions, notamment pour : les résidents permanents légaux des États-Unis ; les détenteurs de visas déjà valides ; certaines catégories spécifiques comme les diplomates, athlètes ou officiels internationaux ; les personnes dont l’entrée est jugée conforme aux intérêts nationaux américains.
Des dérogations au cas par cas restent également possibles, bien que les exemptions familiales aient été restreintes en raison de risques avérés de fraude.
Une politique assumée de continuité
Donald Trump affirme ainsi tenir sa promesse de « rendre l’Amérique plus sûre », en rétablissant et en élargissant les restrictions migratoires mises en place lors de son premier mandat. Ces mesures avaient été validées par la Cour suprême des États-Unis, qui avait reconnu leur conformité aux prérogatives présidentielles en matière de sécurité nationale.
La Maison-Blanche souligne enfin que ces restrictions sont spécifiques à chaque pays, avec pour objectif d’encourager les gouvernements concernés à améliorer leurs systèmes de contrôle et de coopération avec les autorités américaines.
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États-Unis : Donald Trump durcit les restrictions d’entrée pour renforcer la sécurité nationale








