Des réfugiés soudanais à l'Est du Tchad. © Ben Haïdar/Alwihda Info
Fuite et violations des droits humains
Selon le rapport, 57 % des ménages ont fui le Soudan à cause de l’insécurité et des conflits armés, tandis que 14 % évoquent le manque d’opportunités économiques et 3 % une fuite préventive.
Plus de 75 % déclarent avoir subi des violations des droits humains durant leur déplacement : 29 % ont été victimes d’agressions physiques, 28 % d’extorsion de biens, et 6 % d’arrestations arbitraires.
Familles dispersées et perte de documents
La moitié des réfugiés interrogés (53 %) affirment avoir des proches restés au Soudan, principalement faute de moyens de transport (60 %) ou par crainte d’arrestation (24 %).
Côté documentation, seuls 25 % possèdent une carte d’identité ou un document équivalent. La majorité (60 %) a perdu ses papiers lors des violences : brûlés, égarés ou confisqués.
Enfants déscolarisés et besoins de base
La crise a gravement affecté les enfants : 75 % des ménages signalent que leurs enfants ne sont plus scolarisés, bien que plus de la moitié (52 %) aient des enfants en âge d’être à l’école.
L’accès aux services de base reste limité : 45 % des ménages disposent d’eau, 57 % d’un accès à la santé et à la nutrition, et seulement 6 % à des services de protection.
Manque d’informations et vulnérabilités
Les réfugiés expriment un fort besoin d’informations sur les modalités d’accès aux services (57 %) et les droits et obligations (40 %).
Les femmes et enfants demeurent particulièrement vulnérables : près de la moitié dépendent du soutien de proches, d’ONG ou de leaders communautaires pour signaler les violences basées sur le genre.
Ce rapport, qui reflète le traumatisme de la fuite et le soulagement d’avoir trouvé refuge au Tchad, appelle à un renforcement urgent de l’aide humanitaire et à une meilleure coordination entre les acteurs pour garantir la protection, l’éducation et la dignité des réfugiés.
Source : CIAUD, UNHCR, Croix Rouge du Tchad — Rapport de situation, 31 octobre 2025.
Selon le rapport, 57 % des ménages ont fui le Soudan à cause de l’insécurité et des conflits armés, tandis que 14 % évoquent le manque d’opportunités économiques et 3 % une fuite préventive.
Plus de 75 % déclarent avoir subi des violations des droits humains durant leur déplacement : 29 % ont été victimes d’agressions physiques, 28 % d’extorsion de biens, et 6 % d’arrestations arbitraires.
Familles dispersées et perte de documents
La moitié des réfugiés interrogés (53 %) affirment avoir des proches restés au Soudan, principalement faute de moyens de transport (60 %) ou par crainte d’arrestation (24 %).
Côté documentation, seuls 25 % possèdent une carte d’identité ou un document équivalent. La majorité (60 %) a perdu ses papiers lors des violences : brûlés, égarés ou confisqués.
Enfants déscolarisés et besoins de base
La crise a gravement affecté les enfants : 75 % des ménages signalent que leurs enfants ne sont plus scolarisés, bien que plus de la moitié (52 %) aient des enfants en âge d’être à l’école.
L’accès aux services de base reste limité : 45 % des ménages disposent d’eau, 57 % d’un accès à la santé et à la nutrition, et seulement 6 % à des services de protection.
Manque d’informations et vulnérabilités
Les réfugiés expriment un fort besoin d’informations sur les modalités d’accès aux services (57 %) et les droits et obligations (40 %).
Les femmes et enfants demeurent particulièrement vulnérables : près de la moitié dépendent du soutien de proches, d’ONG ou de leaders communautaires pour signaler les violences basées sur le genre.
Ce rapport, qui reflète le traumatisme de la fuite et le soulagement d’avoir trouvé refuge au Tchad, appelle à un renforcement urgent de l’aide humanitaire et à une meilleure coordination entre les acteurs pour garantir la protection, l’éducation et la dignité des réfugiés.
Source : CIAUD, UNHCR, Croix Rouge du Tchad — Rapport de situation, 31 octobre 2025.
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