Afin d'éviter la réussite de la campagne de dénigrement contre les forces tchadiennes en Centrafrique, orchestrée sciemment par une force médiatique dont l'objectif est de dresser les deux peuples frères et amis (du Tchad et Centrafrique), les forces tchadiennes au sein de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) ont commencé à quitter Bangui mardi pour le Nord du pays. D'un effectif de 850 hommes, ces forces sont déployées conformément à la demande des chefs d'état de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) pour le maintien de la paix en Centrafrique. malheureusement, elles sont diabolisées et accusées de complicité dans les meurtres et les pillages commis par les ex-rebelles de la Séléka sur la population. Il est clair que l'objectif de ceux qui demandent le retrait des forces tchadiennes est de semer le chao pour reprendre le pouvoir par la force. Or, le pays a besoin d'un processus démocratique via des élections libres et transparentes. Selon le commandement de la MISCA placée sous l'autorité du général camerounais Martin Tumenta Chomu et les responsables sécuritaires centrafricains, leur déploiement dans le Nord de la Centrafrique participe cependant d'une simple organisation de la mission de sécurisation et de pacification du territoire de ce pays d'Afrique centrale plongé dans le chaos depuis la prise du pouvoir de Michel Djotodia le 24 mars à Bangui. "Les Tchadiens de la MISCA et les Camerounais sont envoyés vers le Nord du pays. Il ne s'agit pas d'un retrait total, mais c'est dans le cadre du travail", a declaré à Xinhua le colonel Christian Narkoyo, commandant de la gendarmerie mobile centrafricaine et ancien porte-parole militaire de la Séléka. Lundi déjà, le général Tumenta Chomu a faist savoir que la mission des soldats tchadiens dans le Nord de la Centrafrique vise une plus grande efficacité dans les opérations de désarmement des groupes armés et des milices, dont les ex-Séléka y compris les groupes d'autodéfense villageois anti-Balakas (anti-machettes) hostiles au pouvoir de Michel Djotodia. Le retrait des forces tchadiennes de la capitale a toutefois provoqué des jets de pierres de la population des quartiers du Nord sur leurs véhicules. "Nous voulons une fois de plus dire non aux Tchadiens. Qu'ils partent, c'est tout", s'est insurgé Viviane Ngopot, habitante du quartier Gobongo, dans cette partie de la ville. Par ailleurs, les ressortissants tchadiens au profit desquels les autorités de N'Djamena ont annoncé l'établissement d'un pont aérien sur l'aéroport international de Bangui M'Poko pour leur rapatriement suite à l'hostilité manifestée, ont commencé à quitter eux aussi la Centrafrique. Devant leur ambassade mardi, plusieurs centaines de personnes, des femmes, des jeunes et des enfants, attendaient leur évacuation. "Je réside à Bangui depuis 19 ans. Je suis obligé de partir car, nous sommes devenus cibles de la population à cause des soldats tchadiens en Centrafrique", a regreté Aroum Moussa, l'un d'eux. Selon une source de la MISCA, seuls les soldats burundais (850 hommes) et congolais de la République démocratique du Congo (même nombre) resteront à Bangui avec les forces françaises de l' opération Sangaris. F Source: Xinhua - Alwihda - agences
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