Tous deux travaillaient depuis des années dans l’exportation d’articles ménagers. Ils ont été interceptés sur la route par des hommes armés et masqués, puis retenus pendant 39 jours sans raison claire. Ils ont également indiqué avoir été détenus aux côtés d’otages d’autres nationalités.
Selon leurs témoignages, les ravisseurs n’ont exigé aucune rançon. Les otages ignoraient même que leur enlèvement avait été officiellement annoncé par des groupes armés. Ils affirment :
« Notre libération est finalement intervenue grâce à l’intervention des autorités maliennes et à des efforts diplomatiques intensifs de l’Égypte. »
De retour au pays, ils ont exprimé un profond sentiment de renaissance et de liberté, soulignant que l’Égypte représentait pour eux un symbole de sécurité et de stabilité après cette épreuve traumatisante.
Contradiction soulevée par le JNIM
Le porte-parole du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM), Bina Diarra alias Abou Houzeyfa, avait déclaré le 17 novembre 2025 que :
« Concernant les prisonniers maliens, qu’ils soient soldats ou civils, aucune initiative n’est entreprise par la junte malienne pour leur libération. »
Il a expliqué que,
« lorsqu’il s’agit des otages étrangers détenus par [le JNIM], le Mali travaille jour et nuit pour obtenir leur libération. »
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Mali : Libérés après 39 jours de captivité, deux Égyptiens racontent leur calvaire











