La capitale tchadienne, N'Djamena, fait face à une aggravation des problèmes d'incivisme et de non-respect du code de la route, notamment en ce qui concerne les sens interdits. Cette situation, particulièrement accentuée chez les motocyclistes, perturbe la fluidité du trafic et représente un risque sérieux pour la sécurité des usagers.
Dans plusieurs quartiers, les panneaux indiquant une interdiction de circuler dans certaines directions semblent souvent sans effet. Les motocyclistes, essentiels au transport urbain, sont souvent les premiers à ignorer ces règles fondamentales.
« Les motocyclistes circulent comme bon leur semble. Malgré la fluidité sur certains axes, ils refusent les contournements », déplore Désiré, un usager après avoir emprunté l'axe Dembé menant vers la Maison de la Femme.
L'un des exemples les plus flagrants de cette anarchie se trouve sur l'axe reliant le rond-point de Dembé à celui près de la Maison du Patrimoine Culturel. Ici, la circulation se fait souvent dans les deux sens, malgré la forte densité de véhicules, créant des goulots d'étranglement et des situations périlleuses.
Le refus des motocyclistes d’effectuer un contournement, même pour des distances courtes, est devenu une norme. Cette attitude entrave les efforts des autorités visant à instaurer un trafic plus ordonné et sécurisé.
Face à ce désordre, les usagers de la route appellent à une intervention urgente des forces de l'ordre. Une campagne de sensibilisation sur les dangers des contresens et l'importance du respect du code de la route est jugée indispensable.
Cependant, tant qu’il n’y aura pas une présence policière renforcée et une application stricte des sanctions contre les contrevenants, la situation risque de perdurer, compromettant les initiatives de la municipalité pour moderniser et sécuriser les infrastructures routières de N'Djamena.
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N'Djamena : Quand le "Contresens" devient la règle, la sécurité s'arrête








