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POINT DE VUE

On ne peut pas parler d'un pays sans parler de la population qui le constitue


Alwihda Info | Par Җ€BIЯ ® - 10 Janvier 2008


Une population de 1000 notables plus ou moins diplômée, la majorité corrompue qui considère la politique comme une industrie lucrative. Une armée pléthorique qui mérite un dépassement.


On ne peut pas parler d'un pays sans parler de la population qui le constitue

Le sang ne se lave pas avec du sang mais avec de l'eau. Ne jette pas de Pierre dans la source ou tu as bu.


Trop de tchadiens se souviendront une fois dans leur vie espérer une vie meilleure, un avenir prometteur et une continuité digne de ce nom.

Une population de 1000 notables plus ou moins diplômée, la majorité corrompue qui considèrent la politique comme une industrie lucrative. Une armée pléthorique qui mérite un dépassement.

L'espoir de tout un chacun ne doit pas être vouer à l'échec ni voir éventrer puisque les ressources et potentialités permettant l'émancipation du peuple tchadien existent.

L'existence de cette histoire riche ne peut être ignoré par quiconque.
Nous et vous devrions tous à la fois se ressaisir et relever le flambeau qui a tend été décliné .L'histoire ne pardonnera jamais, car petit comme grand avons tous la responsabilité historique de ne remuer le couteau mais de la guérir.
Il est préférable et nodale de couper les herbes sous les pieds de l'ethnicise, du tribalisme, du régionalisme bref de l'ethnocentrisme.
Ces mots que je viens d'énumérer ont ruines et ne cesse de faire souffrir cette paisible nation.
Un peuple connu pour des valeurs intreseques, hospitalières, humanitaires et généreuses ne doit pas être victime des mésaventures de certains de ces fils qu'on ne va pas ici fustiger.
C'est avec toutes les composantes d'un peuple que l'on pourra songer pour un avenir glorieux .Le Tchad qui ne compte pas moins de 200 ethnies parlant plus de 130 langues, des qu'un chef de tribu nordiste est mécontents, il prend un fusil, regroupe une poignée de rien à perdre et entre en rébellion .la guerre clanique est devenu une mode de gestion politique. Chaque fois qu'un nordiste perd son poste, il plonge dans un complot, une intrigue, une tentative de putsch.

Nous n'aimons pas les politiciens qui promettent de construire tous les matins un pont même s'il n'y a pas de fleuve.

Les tchadiens doivent abandonner catégoriquement leurs origine ethniques et doivent s'unir sous la bannière tricolore pour qu'enfin la nation puisse aspirer à un lendemain meilleur et prometteur .La France et les pays voisins du Tchad ont couvert le champ en jouant tous les chevaux de tête de la rébellion armée. Cette maladie de sédition persiste aujourd'hui. Chaque représentant de tribu est persuadé qu'il a un destin national et revendique un poste de premier plan. A défaut, il prend un fusil, pille un dépôt d'armes, met le feu à une préfecture, crée un mouvement politico militaire, un sigle et se trouve vers l'étranger, la plupart finissent par se rallier en négociant un grade ou un maroquin.

Les bruits de bottes et le bout du canon n'ont jamais été et ne serait jamais porteurs de bonnes nouvelles.
La guerre n'offre que le déchirement, la désolation, la désescalade, la misère, le recul vers l'arrière pour ne citer que ceux là sont des rendements indissociables de la guerre que les tchadiens doivent à tout prix surpasser et éviter.
Les tchadiens ne doivent pas ignorer ce vieux dicton qui stipule ce qui suit: Une heure d'anarchie est bien plus pire que cent ans de tyrannie.
Ce dicton ne doit pas être de moindre envergure pour signifier aux tchadiens les résultats qui découleront des guerres qui ne cessent de planer à l'horizon.
Les tchadiens doivent se réunir tous autour d'une table et discuter, c’est préférable car le tchadien a vécu la guerre et ne cesse de souffrir d'elle.
Face a l'imbroglio des rapports fratricides inter tchadiens ou un opposant en chasse un autre, les réconciliations semblent toujours impossibles ou totalement surprenantes .pas aux révolutionnaires tchadiens qui se battent un jour à coup de blindés, de missiles antichars, de canons et l'autre, se donnent l'accolade de la paix. Nous avons une longue expérience de ces voltes face d'opposants et de repentis.
La France fait le gros dos pour maintenir son dernier point d'appui militaire en Afrique centrale.

Avec des politiques fantaisistes, on ne peut en aucune manière construire une nation digne de ce nom.
De part le monde, les nations vaguent pour le développement économique et social etc..... Et au TCHAD les gens s'intéressent plutôt aux intérêts personnels dans l'indignité et la course au pouvoir, attitude de certains de nos compatriotes.

La chance n'est pas comme un pagne qu'on met et on enlève.

Il y a au Tchad 4 grands grandes ethnies, 180 tribus et 140 groupes linguistiques, ce qui ne facilite pas les communications. Le consensus national ne se fera pas sur un slogan ou en reprenant le vocabulaire des juristes internationaux pour l'appliquer a la mosaïque de nos cellules sociales, traditionnelles habitué depuis très longtemps a vivre sans état .Il faut faire une distinction chiffrée entre la population les amener a accepter une fusion de toute la nation tchadienne. Ceci aussi, à condition de ne pas chercher à les enfermer dans une uniformité factice et imposée.

Les partis politiques doivent s'exprimer dans l'emphase et la gesticulation .les contres pouvoirs, notamment la presse, la LTDH, les syndicats doivent acquérir une influence certaine dans le pays


Inviter tous les fils du Tchad à renoncer une fois pour toute a la force armée comme moyen de conquête ou de conservation du pouvoir
Le délabrement dans lequel, le pays est plongé doit nous interpellé tous sans exception .On doit tous se sacrifier pour l'éclosion de notre pays, ceci ne pourra en aucun cas être larguer du ciel, il sera l'oeuvre de tout un chacun parmi tous les tchadiens.
Le TCHAD possède un sous sol parmi les plus riche de l'Afrique centrale, une terre agricole très fertile et un paysage touristique prometteur.
Toutes ces potentialités n'attendent qu'à être exploiter et cela a besoin de facto d'une paix et d'une stabilité pérenne.
Rien ne peut empêcher à aspirer à la paix si tous ces fils s'unissent.
L'insécurité ambiante, l’anarchie administrative, le pillage des deniers publics doivent interpellés tous les tchadiens.
C'est un devoir patriotique de toute personne animé d'un civisme de penser au moins sur le devenir de sa nation.
Beaucoup d'entre nous se souviendront de ce que c'est l'anarchie.
C'est vraiment déplorable ce que vit et ne cesse de vivre notre grande et chère nation.
Le pays n'a pas besoin de guerre civile, de subdivision ethnique pour ne citer que ceux là pour aller de l'avant .Il a par contre besoin d'une moralisation collective et d'un investissement personnel oeuvrant pour le développement de tout un chacun.
Il a aussi besoin d'une stabilité politique sans laquelle une sortie de l'ornière est possible.
Je ne cesse de fustiger cette attitude indigne de certains de nos leaders politiques et politico-militaires assoiffés de pouvoir et qui n'ont pour seul objectif le clientélisme politique.
Les querelles intenses qui animent beaucoup de tchadiens doivent les laisser triste car elles favorisent le déclin et le recul vers l'arrière.
Les enfants ont besoin d'être éduqué, d’etre soigné, d’une autosuffisance alimentaire bref de bien vivre.
Les idées ne doivent pas être focaliser sur comment s'en prendre vis-à-vis de cette dernière.
Le TCHAD a besoin de tous ces fils, et ne cesse d'émettre, des cris de détresse car stigmatiser par une décennie de guerre et de misère, le peuple tchadien n'attend qu'à être secouru et ceci par des initiatives nobles.


La démocratie c'est le droit accordé aux poux de dévorer le lion disait Théodore Parker dans l'état et la nation. Clemenceau, républicain inflexible a réfuté cette grande utopie par une phrase magistrale: La démocratie c'est le gouvernement de tous, pour tous et par tous.

Brahim Ibni-oumar Mahamat-saleh
Etudiant en Master 2, option: Gestion des Projets .ESCAE.



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