Le 20 Juillet, à Dakar au Sénégal, comme le souhaitent depuis plus de 20ans les victimes et toutes les personnes éprises de justice, s’est ouvert le procès d’Hissène Habré, ancien président du Tchad, poursuivi pour « crimes contre l’humanité, crimes de guerre et tortures ». Que ce jugement déchaîne des passions est une évidence ! Mais de là à distiller insidieusement des contrevérités avec pour seul objectif de faire de la victime le bourreau relève de la mauvaise foi au-delà du manque de professionnalisme dont fait montre l’auteur. Christophe Boltanski, journaliste à l’Observateur, puisque c’est de lui qu’il s’agit, prenant ses fantasmes pour des réalités et manifestement non content de l’expulsion de son confrère de RfI, Laurent Correau du Tchad, a cru devoir prendre sa revanche en souhaitant l’implication du Président de la République dans l’affaire Habré. Subtilement ce dernier écrit : « Le président tchadien pourrait être mis en cause lors du procès de son prédécesseur, à Dakar au Sénégal. Au moment des crimes commis sous le régime de Hissène Habré, il était chef d’état-major ». Il s’acharne sur la personne du chef de l’Etat comme s’il lui était donné de figurer dans la commission d’enquête sur les crimes de Habré, il allait l’incriminer sans autre forme de procès. Mais qu’il se tienne tranquille ! Ces enquêteurs, tchadiens et expatriés, ne sont pas moins intelligents que lui.
Sans nous attarder sur les démarches ayant conduit à la tenue, enfin, de ce procès, il nous semble important d’éclairer la lanterne de ce spécialiste d’allusions. Pour sa gouverne, c’est Idriss Déby Itno, refusant de cautionner les dérives de Habré, qui a chassé celui-ci du pouvoir donnant ainsi au peuple Tchadien sa liberté et sa dignité ; c’est ce même Deby qui a levé l’immunité de Habré aux fins de son inculpation, c’est encore lui qui a concédé et financé pour près de la moitié de son budget ce procès.
Mais d’où avez-vous sorti le terme : « frilosité de la part des autorités Tchadiennes à l’approche du procès » ? Pire vous allez jusqu’à affirmer : « Il (Idriss Deby Itno) risquait à son tour d’être assassiné après la défection de son propre cousin, Hassan Djamous » comme si leur rébellion s’est opérée en deux temps. De même, en quoi la fonction de chef d’état-major peut-elle rendre coupable ? Qui mieux placé que les victimes pour désigner le ou les bourreaux ? L’affaire Habré a commencé il ya plus de 20 ans ; Dakar n’est que l’aboutissement. Pas besoin de dire qu’il est mis au défi quiconque capable de produire le moindre rapport accablant Idriss Deby Itno comme auteur, coauteur ou complice de ce sinistre passé. Boltanski aurait pu venir s’abreuver à la source au lieu de s’enfermer dans une salle et inventer rien que pour assouvir des désirs diaboliques. A défaut de courage pour saluer l’investissement personnel du Chef de l’Etat afin que se tienne ce procès, le journaliste aurait pu au moins lui reconnaitre son mérite d’avoir écourté la souffrance du peuple Tchadien en chassant Habré. Là également, malheureusement, malchanceux qu’il est, les autres l’ont dit bien avant. Boltanski et l’Obs ont raté le coche. Il ne peut en être autrement.
Le cynisme l’a poussé jusqu’à affirmer : « La télévision d’Etat Tchadienne, qui s’est arrogée l’exclusivité de la couverture du procès….a décidé de retransmettre les images en différé ». Cela laisse penser qu’il s’est intéressé à ce procès que ce jour du 20 Juillet. L’exclusivité, seule la RTS qui en a en vertu du partenariat qu’elle a avec les chambres africaines extraordinaires. Quant à la censure évoquée, notre ami aurait pu attendre le 21 Juillet pour écrire son léger article qui renseigne sur qui il est, sa science, sa méconnaissance du Tchad bref sur tout sauf sur ses qualités de vrai professionnel.
Dans tous les cas le Président de la République Idriss Deby Itno est serein et il le demeurera jusqu’à la fin du procès.
Quant à Laurent Correau, même demain il sera expulsé s’il n’est en règle. N’en déplaise à son cousin de l’Obs !
Sans nous attarder sur les démarches ayant conduit à la tenue, enfin, de ce procès, il nous semble important d’éclairer la lanterne de ce spécialiste d’allusions. Pour sa gouverne, c’est Idriss Déby Itno, refusant de cautionner les dérives de Habré, qui a chassé celui-ci du pouvoir donnant ainsi au peuple Tchadien sa liberté et sa dignité ; c’est ce même Deby qui a levé l’immunité de Habré aux fins de son inculpation, c’est encore lui qui a concédé et financé pour près de la moitié de son budget ce procès.
Mais d’où avez-vous sorti le terme : « frilosité de la part des autorités Tchadiennes à l’approche du procès » ? Pire vous allez jusqu’à affirmer : « Il (Idriss Deby Itno) risquait à son tour d’être assassiné après la défection de son propre cousin, Hassan Djamous » comme si leur rébellion s’est opérée en deux temps. De même, en quoi la fonction de chef d’état-major peut-elle rendre coupable ? Qui mieux placé que les victimes pour désigner le ou les bourreaux ? L’affaire Habré a commencé il ya plus de 20 ans ; Dakar n’est que l’aboutissement. Pas besoin de dire qu’il est mis au défi quiconque capable de produire le moindre rapport accablant Idriss Deby Itno comme auteur, coauteur ou complice de ce sinistre passé. Boltanski aurait pu venir s’abreuver à la source au lieu de s’enfermer dans une salle et inventer rien que pour assouvir des désirs diaboliques. A défaut de courage pour saluer l’investissement personnel du Chef de l’Etat afin que se tienne ce procès, le journaliste aurait pu au moins lui reconnaitre son mérite d’avoir écourté la souffrance du peuple Tchadien en chassant Habré. Là également, malheureusement, malchanceux qu’il est, les autres l’ont dit bien avant. Boltanski et l’Obs ont raté le coche. Il ne peut en être autrement.
Le cynisme l’a poussé jusqu’à affirmer : « La télévision d’Etat Tchadienne, qui s’est arrogée l’exclusivité de la couverture du procès….a décidé de retransmettre les images en différé ». Cela laisse penser qu’il s’est intéressé à ce procès que ce jour du 20 Juillet. L’exclusivité, seule la RTS qui en a en vertu du partenariat qu’elle a avec les chambres africaines extraordinaires. Quant à la censure évoquée, notre ami aurait pu attendre le 21 Juillet pour écrire son léger article qui renseigne sur qui il est, sa science, sa méconnaissance du Tchad bref sur tout sauf sur ses qualités de vrai professionnel.
Dans tous les cas le Président de la République Idriss Deby Itno est serein et il le demeurera jusqu’à la fin du procès.
Quant à Laurent Correau, même demain il sera expulsé s’il n’est en règle. N’en déplaise à son cousin de l’Obs !