Le Dr Djitaïngar a souligné que les situations d’urgence (flambées épidémiques, conflits, catastrophes naturelles) dévastent les communautés, entraînant :
- Déplacements et ruptures du soutien social.
- Séparation des familles et deuil.
- Forte détresse psychologique.
Priorité Gouvernementale et Appel à la Mobilisation
Le Directeur général a rappelé que le Gouvernement du Tchad a fait de la santé publique un axe majeur de son action, sous l'impulsion du Président de la République. Par conséquent :
- La santé mentale est désormais intégrée dans les politiques de gestion des urgences et de résilience.
- La responsabilité collective est de garantir à chaque citoyen un accès à un soutien psychologique adapté, culturellement pertinent et humainement digne.
Le Défi en Afrique : Investissements Insuffisants
Le Dr Djitaïngar a mis en évidence le fait que la Région africaine est la plus touchée au monde par les urgences de santé publique (plus de 100 événements majeurs par an), ce qui met les systèmes de santé à rude épreuve et exerce une pression considérable sur le bien-être des populations.
Malgré cela, les investissements financiers restent extrêmement faibles : les dépenses régionales sont inférieures à 0,50 dollar par habitant.
Le Directeur général a conclu en exhortant les gouvernements à mobiliser davantage de ressources et à accélérer l’intégration de la santé mentale et du soutien psychosocial dans les dispositifs de riposte aux situations d’urgence. Il a félicité le Programme national de santé mentale et ses partenaires techniques et financiers pour leurs efforts.