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Tchad : Insécurité et garde à vue prolongée
La situation de la RCA ne va pas nous faire oublier les violations des droits de l’homme à l’intérieur du Tchad.
En effet pendant le premier semestre 2014, la ville de N’djamena a renoué avec l’insécurité. Les vols à mains armées, les assassinats et les braquages ont été enregistrés.
Malgré la volonté affichée du Gouvernement à faire respecter les droits de l’homme, les détentions au delà de 48 h comme prévu par la loi mais ce n’est pas le cas. Nous pouvons citer l’exemple de Monsieur Annour AGAT Hassan qui a été arrêté par le Sous Préfet de Bitkine pendant un mois, le cas d’Adam Mahamat Hissein qui a fait 17 jours à
la Brigade de 10 ème Arrondissement et aussi le cas de Djimet Hissein qui a fait 11 jours dans une prison de la Brigade de Massakory pour ne citer que ceux-là. Bien que le Gouvernement à la volonté de résoudre ce problème de détention illégale, certaines Autorités administratives bafouent toutes les décisions du Gouvernement et continuent à détenir des citoyens au delà de la durée prévue par la Loi pour leur plaisir personnel. Le Réseau des ADH du TCHAD demande au Gouvernement de redoubler d’efforts pour éradiquer le phénomène de détention illégale qui met en mal notre système des droits humains qui, malgré les difficultés, évolue inexorablement contre vents et marées.
Le 11 janvier 2014 Abdoulaye Abakar a été agressé par deux personnes armées au quartier diguel et sa moto a été arrachée.
Le 16 février 2014 la police a fait éruption dans un bar dénommée Volonté dans le 6eme Arrondissement de la capitale au quartier Moursal traquant et ramassant au passage plus de 150 personnes. La raison avancée est que l’organisateur du pari vente ce jour est un gang appartenant à un Réseau des malfaiteurs.
Le 22 février de l’année en cours, Mahmoud Adoum est retrouvé mort à Boutal Bagar. Les criminels courent encore malgré les enquêtes ouvertes par la police.
Quelques jours après l’intervention résignée de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre appelant les autorités communales à aider le gouvernement à juguler le phénomène de l’insécurité qui sévit un certains temps à N’djamena, quatre (04) personnes ont été assassinées le Samedi 29 mars 2014 en plein jour au grand marché de la capitale.
Les victimes sont des commerçants qui échangent les monnaies étrangères contre le FCFA au marché central. La police aurait mis la main sur trois (03) d’entre eux et les a remis à la disposition de la justice. Ces assassinats sont complétés par l’attaque de la Légion N°10 de la gendarmerie dans la nuit du dimanche 23 mars 2014 et du Sous Commissariat de 7ème arrondissement dans la matinée de vendredi 7 février 2014 ayant causé la mort des gendarmes et des policiers. Ce jour du 7 février 2014 deux hommes en armes ont attaqué le Poste de la police du 7ème arrondissement de N’djamena, ils ont ouvert le feu sur les policiers tuant sur le champ le commandant de la police de proximité Hamid Hassan Togoi, Mme Memnodji Mbad-Beri une policière stagiaire de son état, et blessant quelques policiers en service.
Après leur forfait les assassins rencontrent sur leur chemin le lieutenant colonel Dilloh Nassour Deby à qui ils lui demandent de remettre les clés de son véhicule de service mais il s’y oppose. Ces derniers l’abattent avant de fuir avec le véhicule. Le 04 Mars 2014 le Médecin NEHEMIE Mbaitelebaye a été abattu froidement à 50 mètres de son domicile au quartier Atrone et sa moto emportée.
Le 1 avril 2014, le Groupement Mobile d’Intervention de la Police a procédé à des rafles dans la capitale. Plus de deux cents (200) personnes ont été arrêtées elles ont été gardées plus de 72 h en cellule pour des raisons d’enquêtes.
Dans la nuit de 19 au 20 mai 2014 et le mardi 20 juillet 2014 à l’aube deux personnes ont été tuées dans le quartier Wallia. Les deux personnes non seulement sont mortes mais on avait également emporté leurs motos. Les Assaillants les ont tuées à bout portant avant de s’emparer de leurs motos.
Dans la nuit du 19 au 20 Mai 2014, Madame Tayloum Juliette tenancière d’une Alimentation au quartier Gassi est assassinée par des malfrats à coup de couteaux après la fermeture de son Alimentation. Le gouvernement de la République du Tchad à travers le Ministère de la justice et des droits de l’homme, mène une lutte contre ses mots qui mine notre situation des droits de l’homme, la libération des prisonniers qui ne mérite pas d’être garder en prison et certain enfants mineur sont des actes à salué. Cette opération mené par le Ministre lui-même doit ce poursuivre
Le Réseau des ADH du TCHAD demande au Gouvernement de renforcer la sécurité pour le bien de la population.
Nous reconnaissons que des efforts son réaliser par le gouvernement, mais nous pensons que ses efforts doivent également se poursuivre.
Nous reconnaissons que des efforts son réaliser par le gouvernement, mais nous pensons que ses efforts doivent également se poursuivre.
