Le Directeur général de l'Agence Nationale de Sécurité (ANS - Services de renseignements), a demandé au procureur de la République d'engager des poursuites judiciaires contre Alwihda Info, selon une source proche de son entourage.
Pour étudier la possibilité de poursuivre le média Alwihda Info, il faut un prétexte valable et trouver une bonne preuve, estime le procureur de la République. Alwihda qui a déjà déposé une double plainte contre le Directeur Général de l'ANS pour menace, offenses et fausses accusations, se dit prêt à s'expliquer si le procureur le lui demande. D'ailleurs, la voie judiciaire utilisée par le Directeur général de l'ANS, qui tente d'user de son influence, reste la procédure normale qu'il aurait dû emprunter dès le départ, plutôt que de téléphoner en personne au Directeur d'Alwihda Info afin de proférer des menaces et de nous accuser de connivence avec Boko Haram, a souligné Djamil Ahmat. C'est le moment de se présenter à la barre pour démontrer qu'il ne relève pas du tout de la compétence du Directeur général de l'ANS de porter plainte contre un journal en ligne dont l'accès est hermétiquement censuré au Tchad depuis novembre 2014.
Pour étudier la possibilité de poursuivre le média Alwihda Info, il faut un prétexte valable et trouver une bonne preuve, estime le procureur de la République. Alwihda qui a déjà déposé une double plainte contre le Directeur Général de l'ANS pour menace, offenses et fausses accusations, se dit prêt à s'expliquer si le procureur le lui demande. D'ailleurs, la voie judiciaire utilisée par le Directeur général de l'ANS, qui tente d'user de son influence, reste la procédure normale qu'il aurait dû emprunter dès le départ, plutôt que de téléphoner en personne au Directeur d'Alwihda Info afin de proférer des menaces et de nous accuser de connivence avec Boko Haram, a souligné Djamil Ahmat. C'est le moment de se présenter à la barre pour démontrer qu'il ne relève pas du tout de la compétence du Directeur général de l'ANS de porter plainte contre un journal en ligne dont l'accès est hermétiquement censuré au Tchad depuis novembre 2014.
Une plainte est-elle recevable ?
Pour apprécier la demande de poursuite, il faut trois éléments essentiels :
1/ un plaignant
2/ les chefs d'accusation
3/ les preuves
En réalité, la mission d'un Directeur Général de l'ANS est d'empêcher toute déstabilisation venant de l'extérieur et non perdre son temps à appeler des journaux par téléphone pour les menacer. Son prédécesseur en l'occurrence Ismaïl Chaïbou qui a passé une dizaine d'années à la tête de ce service ne s'est jamais aventuré dans ces genres d'opérations dignes d'autre âge. En se comportant ainsi, le DG de l'ANS prouve qu'il n'est pas professionnel puisque en cas d'un délit commis par un journal c'est au Haut Conseil de Communication, le HCC, au pire le Directeur Général de la Police qui peut poursuivre le journal en déposant une plainte auprès du Procureur de la République seul habilité à ouvrir une enquête sur des bases des preuves convaincantes. Jidi n'aurait-il pas outrepassé ses prérogatives? N'est ce pas s'occuper de sa mission prioritaire celle de déjouer toute tentative de déstabilisation en provenance de l'extérieur?
Pour comprendre quels sont les chefs d'accusations, résumons le fait : Le Dimanche 12 juillet 2015 vers 115h, DJiddi Saleh, Directeur général de l'ANS a téléphoné en personne à Djamil Ahmat. C'était un premier contact. Il lui demande de lui donner ses sources concernant l'article intitulé : Boko Haram cherche à menacer les intérêts français au Tchad. "Avant de publier tout article, donnez-moi vos sources pour les exploiter", Djamil s'est senti humilié par cette demande et lui a fait savoir calmement que "Alwihda ne divulgue jamais ses sources tout comme vos services de renseignement ne divulguent pas leurs sources". Le ton est monté et le Directeur Général de l'ANS perd le contrôle : "vous êtes de Boko Haram...vous créez le psychose. Vous allez voir".
Le DG veut mettre ses menaces à exécution. Il a lancé une campagne de dénigrement au niveau officiel pour faire croire qu'Alwihda est Boko Haram et il demande au Procureur de la République de poursuivre Alwihda mais sans compter sur la compétence professionnelle de celui-ci qui demande - en sa qualité de juriste- des preuves solides. Or le dossier est creux.
S'il faut poursuivre Alwihda parce qu'il refuse de collaborer avec le service des renseignements, nous nous interrogeons si Jidi ne veut pas donner l'image d'une république bananière? En réalité, Jidi voulait à tout prix avoir de Alwihda la source relative " à la menace de Boko Haram contre les intérêts français au Tchad et il ne s'est jamais soucié de l'information selon laquelle les deux kamikaze en moto se sont renseignés aussi bien sur la raffinerie de N'Djamena! Pourtant la même information se trouvant dans le même article d'Alwihda. Car pour lui, il faut avoir la source pour la transmettre rapidos à qui de droit. Intelligemment correcte! Allez y comprendre. Peut-on écrire désormais que "Boko Haram est ami de la France et ne cherche jamais à s'en prendre à ses intérêts" ? Alwihda peut devant la justice made In Jidi présenter ses excuses pour cette fausse information et reformuler la phrase. Mais si Alwihda est Boko Haram comme l'atteste Jidi alors les informations d'Alwihda sont crédibles puisque le journal en tant membre de l'organisation terroriste puise ses sources directement de sa hiérarchie. N'est ce pas logique?
Est ce que le procureur de la République a droit de poursuivre Alwihda pour un tel chef d'accusation ? Nous ne croyons pas. Le dernier chef d'accusation : "Alwihda est Boko Haram". Alors les preuves, il faut en apporter, autrement dit, le retour de bâton est presque sûr car Alwihda a déjà déposé une double plainte contre le DG de l'ANS en France et au Tchad pour fausse accusation et menaces avec des enregistrements faisant foi. Accuser quelqu'un d'être Boko Haram sans en apporter des preuves, c'est grave, et c'est pourquoi nous exigeons des preuves. C'est pourquoi, nous encourageons le Procureur de la République à poursuivre Alwihda car c'est l'occasion de crever l'abcès pour démasquer les vraies intentions du DG de l'ANS de vouloir atteindre par tous les moyens le fondateur du Journal qui n'a d'ailleurs aucune attache avec Alwihda depuis 2009 et qui garde le silence sur sa convocation arbitraire en août 2014 par le DG de l'ANS en présence du Directeur général de la Police Nationale.
Fermeture du journal Abbas Garde, poursuite du journal Haut Parleur, humiliation et expulsion d'un journaliste réputé de RFI, arrestation du Directeur Général d'Alwihda Actualités, censure et poursuite du journal en ligne Alwihda Info....Avons-nous besoin de disperser nos forces intellectuelles face à Boko Haram qui menace notre intégrité sécuritaire ? Ce n'est pas à nous de pouvoir répondre à cette question. Derrière tout cela se cache le DG de l'ANS devenu l'exécration publique.
L'article 27 de la Constitution tchadienne du 31 mars 1996 (révisée) garantit à tous les libertés d'opinion et d'expression, de communication et de presse. Elles ne peuvent être limitées que par le respect des libertés et des droits d'autrui et par l'impératif de sauvegarder l'ordre public et les bonnes mœurs. De plus, c'est la loi qui détermine les conditions de l'exercice et non le Directeur général de l'ANS. Aussi, ce dernier ne doit pas empiéter sur la compétence constitutionnelle du Haut Conseil de la Communication, qui, en vertu de l'article 186 de la constitution, veille au respect des règles déontologiques en matière d'information et de communication ; garantit la liberté de la presse et l'expression pluraliste des opinions ; régule les rapports de communication entre les pouvoirs publics, les organes d'information et le public.
Enfin, le Groupe Alwihda rassure ses lecteurs que toutes les dispositions sont prises depuis longtemps pour mettre à l'abri le journal de ces genres de menaces qui ne doivent par perturber son fonctionnement.
Pour apprécier la demande de poursuite, il faut trois éléments essentiels :
1/ un plaignant
2/ les chefs d'accusation
3/ les preuves
En réalité, la mission d'un Directeur Général de l'ANS est d'empêcher toute déstabilisation venant de l'extérieur et non perdre son temps à appeler des journaux par téléphone pour les menacer. Son prédécesseur en l'occurrence Ismaïl Chaïbou qui a passé une dizaine d'années à la tête de ce service ne s'est jamais aventuré dans ces genres d'opérations dignes d'autre âge. En se comportant ainsi, le DG de l'ANS prouve qu'il n'est pas professionnel puisque en cas d'un délit commis par un journal c'est au Haut Conseil de Communication, le HCC, au pire le Directeur Général de la Police qui peut poursuivre le journal en déposant une plainte auprès du Procureur de la République seul habilité à ouvrir une enquête sur des bases des preuves convaincantes. Jidi n'aurait-il pas outrepassé ses prérogatives? N'est ce pas s'occuper de sa mission prioritaire celle de déjouer toute tentative de déstabilisation en provenance de l'extérieur?
Pour comprendre quels sont les chefs d'accusations, résumons le fait : Le Dimanche 12 juillet 2015 vers 115h, DJiddi Saleh, Directeur général de l'ANS a téléphoné en personne à Djamil Ahmat. C'était un premier contact. Il lui demande de lui donner ses sources concernant l'article intitulé : Boko Haram cherche à menacer les intérêts français au Tchad. "Avant de publier tout article, donnez-moi vos sources pour les exploiter", Djamil s'est senti humilié par cette demande et lui a fait savoir calmement que "Alwihda ne divulgue jamais ses sources tout comme vos services de renseignement ne divulguent pas leurs sources". Le ton est monté et le Directeur Général de l'ANS perd le contrôle : "vous êtes de Boko Haram...vous créez le psychose. Vous allez voir".
Le DG veut mettre ses menaces à exécution. Il a lancé une campagne de dénigrement au niveau officiel pour faire croire qu'Alwihda est Boko Haram et il demande au Procureur de la République de poursuivre Alwihda mais sans compter sur la compétence professionnelle de celui-ci qui demande - en sa qualité de juriste- des preuves solides. Or le dossier est creux.
S'il faut poursuivre Alwihda parce qu'il refuse de collaborer avec le service des renseignements, nous nous interrogeons si Jidi ne veut pas donner l'image d'une république bananière? En réalité, Jidi voulait à tout prix avoir de Alwihda la source relative " à la menace de Boko Haram contre les intérêts français au Tchad et il ne s'est jamais soucié de l'information selon laquelle les deux kamikaze en moto se sont renseignés aussi bien sur la raffinerie de N'Djamena! Pourtant la même information se trouvant dans le même article d'Alwihda. Car pour lui, il faut avoir la source pour la transmettre rapidos à qui de droit. Intelligemment correcte! Allez y comprendre. Peut-on écrire désormais que "Boko Haram est ami de la France et ne cherche jamais à s'en prendre à ses intérêts" ? Alwihda peut devant la justice made In Jidi présenter ses excuses pour cette fausse information et reformuler la phrase. Mais si Alwihda est Boko Haram comme l'atteste Jidi alors les informations d'Alwihda sont crédibles puisque le journal en tant membre de l'organisation terroriste puise ses sources directement de sa hiérarchie. N'est ce pas logique?
Est ce que le procureur de la République a droit de poursuivre Alwihda pour un tel chef d'accusation ? Nous ne croyons pas. Le dernier chef d'accusation : "Alwihda est Boko Haram". Alors les preuves, il faut en apporter, autrement dit, le retour de bâton est presque sûr car Alwihda a déjà déposé une double plainte contre le DG de l'ANS en France et au Tchad pour fausse accusation et menaces avec des enregistrements faisant foi. Accuser quelqu'un d'être Boko Haram sans en apporter des preuves, c'est grave, et c'est pourquoi nous exigeons des preuves. C'est pourquoi, nous encourageons le Procureur de la République à poursuivre Alwihda car c'est l'occasion de crever l'abcès pour démasquer les vraies intentions du DG de l'ANS de vouloir atteindre par tous les moyens le fondateur du Journal qui n'a d'ailleurs aucune attache avec Alwihda depuis 2009 et qui garde le silence sur sa convocation arbitraire en août 2014 par le DG de l'ANS en présence du Directeur général de la Police Nationale.
Fermeture du journal Abbas Garde, poursuite du journal Haut Parleur, humiliation et expulsion d'un journaliste réputé de RFI, arrestation du Directeur Général d'Alwihda Actualités, censure et poursuite du journal en ligne Alwihda Info....Avons-nous besoin de disperser nos forces intellectuelles face à Boko Haram qui menace notre intégrité sécuritaire ? Ce n'est pas à nous de pouvoir répondre à cette question. Derrière tout cela se cache le DG de l'ANS devenu l'exécration publique.
L'article 27 de la Constitution tchadienne du 31 mars 1996 (révisée) garantit à tous les libertés d'opinion et d'expression, de communication et de presse. Elles ne peuvent être limitées que par le respect des libertés et des droits d'autrui et par l'impératif de sauvegarder l'ordre public et les bonnes mœurs. De plus, c'est la loi qui détermine les conditions de l'exercice et non le Directeur général de l'ANS. Aussi, ce dernier ne doit pas empiéter sur la compétence constitutionnelle du Haut Conseil de la Communication, qui, en vertu de l'article 186 de la constitution, veille au respect des règles déontologiques en matière d'information et de communication ; garantit la liberté de la presse et l'expression pluraliste des opinions ; régule les rapports de communication entre les pouvoirs publics, les organes d'information et le public.
Enfin, le Groupe Alwihda rassure ses lecteurs que toutes les dispositions sont prises depuis longtemps pour mettre à l'abri le journal de ces genres de menaces qui ne doivent par perturber son fonctionnement.