Tchad : le PRET interpelle le gouvernement sur les enlèvements des Tchadiens

Dans un communiqué de presse rendu public le 6 janvier 2022, « le Parti pour le Redressement et l’Equité au Tchad (PRET) constate avec consternation que les citoyens tchadiens sont victimes d’enlèvement et de séquestration contre rançon tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ».

La formation politique cite le cas de Nassour Mahamat Issak qui a été victime d’un kidnapping en Libye par un groupe armé. « Au-delà de l’émoi que cette situation qui reste à confirmer a soulevé dans l’opinion, le PRET s’interroge sur le statut unique dont doit jouir chaque citoyen tchadien », indique le communiqué.

L’on relève également que les pouvoirs publics « sont restés muets quand toute une région est demeurée bientôt deux décennies, le terroir par excellence des ravisseurs qui n’ont jamais été inquiétés en dépit de la présence massive des forces militaires déployées sur le terrain ». Il faut rappeler que les enlèvements contre rançon sont légion au Tchad, surtout dans la province du Mayo-Kebbi Ouest où des paysans sont dépouillés de leurs biens.

Face à cette situation, le PRET rappelle au gouvernement « sa mission régalienne d’assurer la sécurité de tous les citoyens tchadiens à l’extérieur ». Il demande enfin aux pouvoirs publics de « traquer les malfrats partout où ils se trouvent, en vue de les traduire devant les juridictions ».