La section provinciale du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) pour N’Djamena a rendu public un communiqué de presse dans lequel elle interpelle vivement le gouvernement et l’Assemblée nationale, sur la situation urgente de l’école tchadienne, qualifiée « d’état comateux ».
À l’issue d’une analyse de la situation socioéconomique et politique du pays, le SET exhorte le ministre des Finances à inclure le décret n°2850, portant statut particulier des enseignants et personnels de l’éducation dans le projet de budget et la loi de finances 2026.
Selon l’organisation syndicale, cette mesure est indispensable pour « sauver l’école tchadienne ». Le syndicat demande également à l’Assemblée nationale d’adopter un « vote utile » en faveur de ce décret, afin d’en permettre l’application dès l’année prochaine. Un tel geste, estime le SET, contribuerait à « apaiser le climat social », et à éviter toute perturbation du déroulement de l’année scolaire 2025-2026. Dans son communiqué, le SET rappelle avec force qu’« on ne dépense pas dans l’éducation, mais on y investit ».
Il souligne que l’éducation doit être considérée comme un investissement essentiel pour l’avenir du pays, et que tout développement socioéconomique durable doit s’appuyer sur un système éducatif solide et centré sur l’humain, sans quoi il est « voué à l’échec ».
Éviter les conflits et concrétiser les promesses
Pour prévenir des « grèves répétitives », le SET de N’Djamena presse le comité de négociation et le gouvernement de parvenir rapidement à un protocole d’accord précisant le chiffrage des indemnités, primes et allocations prévues par le décret 2850. Par ailleurs, le syndicat exprime son impatience face au retard dans la matérialisation de la levée du moratoire sur les autorisations d’études pour les enseignants.
Malgré les déclarations du ministre de la Fonction Publique et les engagements fermes du Premier ministre, les enseignants attendent toujours la note officielle actant cette décision. « Il est urgent que les paroles soient enfin suivies d’actes concrets », insiste le communiqué.
Enfin, la section de N’Djamena salue les avancées réalisées dans le cadre du PND Connexion 2030 et « l’engagement du chef de l’État à prioriser les attentes de l’Éducation nationale et des enseignants ». Signé par le secrétaire général provincial, Abdelkadre Djibia, ce communiqué place le gouvernement face à ses responsabilités, alors que la communauté éducative guette des actions tangibles pour la revalorisation de son statut et la sauvegarde de l’école tchadienne.
À l’issue d’une analyse de la situation socioéconomique et politique du pays, le SET exhorte le ministre des Finances à inclure le décret n°2850, portant statut particulier des enseignants et personnels de l’éducation dans le projet de budget et la loi de finances 2026.
Selon l’organisation syndicale, cette mesure est indispensable pour « sauver l’école tchadienne ». Le syndicat demande également à l’Assemblée nationale d’adopter un « vote utile » en faveur de ce décret, afin d’en permettre l’application dès l’année prochaine. Un tel geste, estime le SET, contribuerait à « apaiser le climat social », et à éviter toute perturbation du déroulement de l’année scolaire 2025-2026. Dans son communiqué, le SET rappelle avec force qu’« on ne dépense pas dans l’éducation, mais on y investit ».
Il souligne que l’éducation doit être considérée comme un investissement essentiel pour l’avenir du pays, et que tout développement socioéconomique durable doit s’appuyer sur un système éducatif solide et centré sur l’humain, sans quoi il est « voué à l’échec ».
Éviter les conflits et concrétiser les promesses
Pour prévenir des « grèves répétitives », le SET de N’Djamena presse le comité de négociation et le gouvernement de parvenir rapidement à un protocole d’accord précisant le chiffrage des indemnités, primes et allocations prévues par le décret 2850. Par ailleurs, le syndicat exprime son impatience face au retard dans la matérialisation de la levée du moratoire sur les autorisations d’études pour les enseignants.
Malgré les déclarations du ministre de la Fonction Publique et les engagements fermes du Premier ministre, les enseignants attendent toujours la note officielle actant cette décision. « Il est urgent que les paroles soient enfin suivies d’actes concrets », insiste le communiqué.
Enfin, la section de N’Djamena salue les avancées réalisées dans le cadre du PND Connexion 2030 et « l’engagement du chef de l’État à prioriser les attentes de l’Éducation nationale et des enseignants ». Signé par le secrétaire général provincial, Abdelkadre Djibia, ce communiqué place le gouvernement face à ses responsabilités, alors que la communauté éducative guette des actions tangibles pour la revalorisation de son statut et la sauvegarde de l’école tchadienne.
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Tchad : le Syndicat des Enseignants de N’Djamena exige l’application du décret 2850 dans le budget 2026








