Par un arrêté daté du 17 novembre 2025, le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Ioai Pichad Ali Ahma Ghabache, a officiellement interdit la marche dite pacifique, annoncée par la plateforme des diplômés en instance d’intégration « SABARNA ».
La manifestation, initialement prévue pour le 20 novembre 2025, n’aura donc pas lieu sur l’ensemble du territoire national.
Dans l’arrêté N°452/PR/PM/MSPI/SG/2025, les autorités justifient cette interdiction par plusieurs textes de portée constitutionnelle et réglementaire. Le document rappelle notamment les dispositions de l’Ordonnance N°011/PT/2023 relative aux manifestations sur la voie publique, dont les articles 6 et 7 imposent un cadre strict à l’organisation de telles activités.
Selon le ministère, la demande introduite par la plateforme « SABARNA », enregistrée le 14 novembre 2025, ne respecterait pas ces prescriptions légales. L’arrêté évoque par ailleurs « un risque de trouble à l’ordre public », second motif ayant conduit à la décision d’interdiction.
Responsabilité pénale en cas de défiance
Le texte est clair : toute tentative d’organisation ou de participation à la marche, malgré l’interdiction, exposerait les initiateurs à des poursuites judiciaires. En cas d’incidents (casses, effractions, infractions ou débordements), les organisateurs seraient « tenus pour responsables devant les juridictions compétentes ».
La manifestation, initialement prévue pour le 20 novembre 2025, n’aura donc pas lieu sur l’ensemble du territoire national.
Dans l’arrêté N°452/PR/PM/MSPI/SG/2025, les autorités justifient cette interdiction par plusieurs textes de portée constitutionnelle et réglementaire. Le document rappelle notamment les dispositions de l’Ordonnance N°011/PT/2023 relative aux manifestations sur la voie publique, dont les articles 6 et 7 imposent un cadre strict à l’organisation de telles activités.
Selon le ministère, la demande introduite par la plateforme « SABARNA », enregistrée le 14 novembre 2025, ne respecterait pas ces prescriptions légales. L’arrêté évoque par ailleurs « un risque de trouble à l’ordre public », second motif ayant conduit à la décision d’interdiction.
Responsabilité pénale en cas de défiance
Le texte est clair : toute tentative d’organisation ou de participation à la marche, malgré l’interdiction, exposerait les initiateurs à des poursuites judiciaires. En cas d’incidents (casses, effractions, infractions ou débordements), les organisateurs seraient « tenus pour responsables devant les juridictions compétentes ».
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Tchad : le gouvernement interdit la marche de la plateforme « SABARNA » prévue le 20 novembre 2025








