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Tchad : une subvention accordée à deux ONG pour renforcer la sécurité alimentaire
N'Djamena - L'ambassade de France au Tchad a organisé le 31 mars, une conférence de presse, à l'occasion de la signature de deux conventions de subvention d'un montant total de 1.010.000 euros, accordée au titre de la première tranche de l'Aide alimentaire programmée (AAP) 2021 et repartie entre deux ONG (Echo Médical et la Croix Rouge française).
Pour rappel, la contribution totale allouée au Tchad s'élève à 1.749.857 euros. Elle est répartie entre quatre ONG : FAO, Comité international de la Croix Rouge, Echo Médical et la Croix Rouge française.
L'ONG Écho Médical bénéficiera d'une subvention à hauteur de 510.000 euros pour son projet "Amélioration de la résilience des populations vulnérables en matière de sécurité alimentaire, nutritionnelle et l'épanouissement des femmes". Pour sa part, l'ONG Croix Rouge française se voit accorder une subvention à hauteur de 500.000 euros pour son projet "Renforcement de la résilience des communautés dans la prévention et la prise en charge de la malnutrition aiguë dans le district sanitaire de Bokoro".
Pour l'ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery, les enjeux de la sécurité alimentaire de la population tchadienne demeurent. La population tchadienne étant "confrontée à des situations difficiles voire critiques", l'ambassadeur a assuré que "les partenaires et amis du Tchad restent pleinement mobiliser dans l'esprit d'intervention humanitaire, dans une perspective de soutien au développement".
L'APP est un outil qui est à la jonction entre l'humanitaire et le développement. Elle vise à appuyer la construction d'une résilience durable aux mains de la population pour mettre fin à un état de fragilité et de dépendance dans le domaine de l'alimentation et de la santé maternelle et infantile.
Le représentant de la Croix Rouge française, Abdoulaye Traoré, s'est réjouit de la signature de la convention pour le compte de son projet. Il a souligné que dans le contexte actuel de Covid-19, le système de santé a subi les conséquences de cette pandémie suite aux différentes mesures prises par les autorités, depuis l'annonce du premier cas au Tchad le 19 mars 2020.
La province de Hadjer Lamis fait partie des 13 provinces, sur les 23 que compte le Tchad, présentant des prévalences de malnutrition aiguë sévère supérieures à 2% (seuil d'urgence fixé par l'OMS).
Selon Abdoulaye Traoré, au vu de la fragilité des systèmes de santé et du contexte socioculturel, il est primordial d'intervenir.
Le directeur pays de L'ONG Écho Médical, Ali Madiri Mahadi, a relevé que c'est la deuxième fois que l'ambassade de France au Tchad intervient en leur faveur. Sur 11 mois, le projet de l'ONG Écho Médical va cibler trois provinces et accompagner les femmes enceintes, allaitantes et les producteurs des organisations paysannes dans le cadre de la culture maraîchère, la lutte contre la malnutrition et dans le volet de l'éducation pour accompagner les enfants en leurs donnant des bouillies enrichies.
Pour rappel, la contribution totale allouée au Tchad s'élève à 1.749.857 euros. Elle est répartie entre quatre ONG : FAO, Comité international de la Croix Rouge, Echo Médical et la Croix Rouge française.
L'ONG Écho Médical bénéficiera d'une subvention à hauteur de 510.000 euros pour son projet "Amélioration de la résilience des populations vulnérables en matière de sécurité alimentaire, nutritionnelle et l'épanouissement des femmes". Pour sa part, l'ONG Croix Rouge française se voit accorder une subvention à hauteur de 500.000 euros pour son projet "Renforcement de la résilience des communautés dans la prévention et la prise en charge de la malnutrition aiguë dans le district sanitaire de Bokoro".
Pour l'ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery, les enjeux de la sécurité alimentaire de la population tchadienne demeurent. La population tchadienne étant "confrontée à des situations difficiles voire critiques", l'ambassadeur a assuré que "les partenaires et amis du Tchad restent pleinement mobiliser dans l'esprit d'intervention humanitaire, dans une perspective de soutien au développement".
L'APP est un outil qui est à la jonction entre l'humanitaire et le développement. Elle vise à appuyer la construction d'une résilience durable aux mains de la population pour mettre fin à un état de fragilité et de dépendance dans le domaine de l'alimentation et de la santé maternelle et infantile.
Le représentant de la Croix Rouge française, Abdoulaye Traoré, s'est réjouit de la signature de la convention pour le compte de son projet. Il a souligné que dans le contexte actuel de Covid-19, le système de santé a subi les conséquences de cette pandémie suite aux différentes mesures prises par les autorités, depuis l'annonce du premier cas au Tchad le 19 mars 2020.
La province de Hadjer Lamis fait partie des 13 provinces, sur les 23 que compte le Tchad, présentant des prévalences de malnutrition aiguë sévère supérieures à 2% (seuil d'urgence fixé par l'OMS).
Selon Abdoulaye Traoré, au vu de la fragilité des systèmes de santé et du contexte socioculturel, il est primordial d'intervenir.
Le directeur pays de L'ONG Écho Médical, Ali Madiri Mahadi, a relevé que c'est la deuxième fois que l'ambassade de France au Tchad intervient en leur faveur. Sur 11 mois, le projet de l'ONG Écho Médical va cibler trois provinces et accompagner les femmes enceintes, allaitantes et les producteurs des organisations paysannes dans le cadre de la culture maraîchère, la lutte contre la malnutrition et dans le volet de l'éducation pour accompagner les enfants en leurs donnant des bouillies enrichies.
