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Un jeune incendié : Les barbares Bogobogo sèment la terreur


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 20 Mai 2011


Un jeune incendié, une femme tabassée, un enfant brutalisé, un journaliste menacé…. c’est le quotidien des tchadiens entre les deux ponts de Ngueli et Chagoua !


Par Élysée (Alwihda)

Un jeune incendié : Les barbares Bogobogo sèment la terreur
La victime Abdelaziz Matar ignorait que sa route était trébuchée des malheurs ce mardi 10 mai 2011. Agé d’environ vingt ans, Abdelaziz est originaire d’Arass Djambo. Il revenait de Kousseri, la ville camerounaise limitrophe au sud-ouest de N’Djamena, lorsqu’il il était tombé dans les mailles des deux « Bogobogo » à pied. C’était vers 9h30, juste à l’entrée de l’ancien pont du coté Walia Gosso.

Selon les parents d’Abdelaziz Matar, ces derniers l’ont intercepté pour prendre les cinq litres d’essence qu’il a transportée au dos. Mais Abdelaziz tente de fuir. Mêmes sources rapportent que les bogobogo, sans aucune sommation, ont jeté la flamme d’allumette sur lui c’est pourquoi il a été complètement brûlé. Certaines parties de son corps, telles que les jambes et l’avant bras sont quasi calcinées. Sa moto marque Haojoe irrécupérable car complètement consumée. Eux, à leur tour ont tenté de fuir lorsque la vingtaine Matar a pris feu et se consumait savamment. C’était une vaine tentative, ils ont été appréhendés par les passants qui se sont mis à leur trousse. Cette capture les a conduits au 9ème arrondissement. Arrivés, au 9ème arrondissement il semble que l’un des bourreaux d’Abdelaziz aurait réussi à prendre la poudre d’escampette et l’autre est présentement au youp pour attendre le prochain jugement.

Pour les parents du brûlé, ces deux malfaiteurs seraient sans nul doute des voleurs, car deux seulement et à pied. Ils demandent au gouvernement que justice soit faite. D’autres témoignages nous laissent entendre que deux semaines avant ce malheur du petit trafiquant d’essence, ces mêmes mauvaises têtes ont, au cours d’une folle course poursuite, écrasé un monsieur venu du village rendre visite à ses parents à Walia. Au moment où Abdelaziz souffrait sous le feu, le CEFOD a accueilli de manière musculeuse les bogobogo en véhicule pourchassant un soit disant fraudeur.

Ayant broyé le villageois, ils ont continué librement leur chemin sans inquiétude, ajoutent les mêmes témoignages. Les mêmes déclarations révèlent que dans la semaine, où ils ont tué le campagnard, ils ont également tué une femme avec un enfant au dos.

Un jeune incendié : Les barbares Bogobogo sèment la terreur
Si on se rappelle bien dans un passé récent le gouvernement a clamé haut et fort sur le toit qu’il a tout démantelé les bogobogo. Mais on se pose la question de savoir est ce que, ce cri a fait long chemin ?

On dirait que dans le 9ème arrondissement il manque des autorités pour stopper ou mettre fin à ces genres de voyoutisme organisé. Les bogobogo puissamment armés ne se privent pas de rendre la tâche du commandant du 9ème arrondissement difficile.

Il existe une zone de sans loi à nettoyer, située entre les deux ponds de N’gueli à Walia, appelés par les fraudeurs « les ponds de la mort ». Les bogobogo doivent être hors d’état de nuire et il est hors de question qu’on dégrade l’image de la « vitrine d’Afrique ».



1.Posté par tchadok le 25/05/2011 16:26 | Alerter
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cest tune histoire qui ne finira jamais! ces gens vont toujours continuer à faire du mal à cette pauvre masse sans défense puisque le pouvoir est à eux donc prions le bon ciel pour un changemen de pouvoir sinon .............

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