
Selon le journal RJDH, le maire est actuellement sous soins intensifs, tandis que le sort des neuf autres victimes reste inconnu. Cette attaque survient malgré un accord de paix signé récemment entre le gouvernement centrafricain et plusieurs groupes armés, dont le 3R.
Un acte de violence qui contraste avec les efforts de paix
Cet incident contredit les avancées récentes du processus de paix. Le 16 juillet dernier, plus de 400 éléments du 3R avaient volontairement déposé les armes à Koui, suivant l'exemple d'autres groupes rebelles comme l'UPC d'Ali Darassa.
Lors de cette cérémonie, le leader du mouvement, Sembé Bobo, avait remis symboliquement des armes et déclaré que la sécurité de la population relevait désormais des forces de l'ordre. Le ministre centrafricain de la Défense, Rameaux-Claude Bireau, avait salué ce geste et le gouvernement tchadien, par la voix de son porte-parole, Gassim Chérif Mahamat, avait apprécié l'engagement du président Faustin-Archange Touadéra pour un retour à la paix.
Cet acte de violence met en lumière la fragilité de la situation sécuritaire sur le terrain, malgré les désarmements volontaires et les accords signés.