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Le président Obama promet de faire reculer le "spectre" du réchauffement


Alwihda Info | Par Sadam Ahmat - 20 Janvier 2009


WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a promis mardi d'oeuvrer sans relâche pour combattre le réchauffement climatique et redonner à la science une place de choix, tournant le dos à huit années de politique Bush largement décriée dans le monde.


WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a promis mardi d'oeuvrer sans relâche pour combattre le réchauffement climatique et redonner à la science une place de choix, tournant le dos à huit années de politique Bush largement décriée dans le monde.

"Avec de vieux amis et d'anciens ennemis, nous allons travailler inlassablement pour réduire la menace nucléaire et faire reculer le spectre du réchauffement de la planète" a-t-il martelé dans son discours d'investiture, peu après avoir prêté serment comme 44e président des Etats-Unis et premier Noir à entrer à la Maison Blanche.

Nous redonnerons à la science la place qu'elle mérite et utiliserons les merveilles de la technologie pour accroître la qualité des soins de santé et diminuer leur coût", a-t-il aussi promis.

"Notre système de santé coûte trop cher. Nos écoles laissent tomber trop d'enfants et chaque jour apporte de nouvelles preuves que la façon dont nous utilisons l'énergie renforce nos adversaires et menace notre planète", a poursuivi le président Obama.

"Nous dompterons le soleil, le vent et le sol pour faire avancer nos automobiles et tourner nos usines", a poursuivi le nouveau président.

"Nous transformerons nos écoles et nos universités pour répondre aux exigences d'une ère nouvelle", a ajouté M. Obama. " Nous pouvons faire tout cela et nous le ferons".

Contrairement à son prédécesseur, le nouveau président s'est prononcé durant sa campagne pour un plafonnement contraignant des émissions de gaz à effet de serre par la mise en place d'un marché des droits d'émission dit "cap and trade", qui pénalise les industries les plus polluantes et récompense les plus vertes.

Barack Obama entend ainsi réduire les émissions de CO2 de 80% d'ici 2050.

Il s'est aussi engagé en faveur d'un système prévoyant que 25% de l'électricité produite proviennent de sources d'énergie renouvelable d'ici 2025.

Pour ce faire, M. Obama veut refondre l'ensemble de la politique énergétique américaine pour, non seulement diminuer les émissions polluantes des Etats-Unis mais aussi réduire leur dépendance vis-à-vis du pétrole étranger.

Barack Obama prévoit notamment de consacrer 150 milliards de dollars sur dix ans pour créer cinq millions d'emplois "verts".

La mise en oeuvre de cette politique devrait connaître une accélération avec la crise économique, sans précédent depuis la Grande dépression des années 1930, à laquelle sont confrontés les Etats-Unis.

Selon Michael Levi, un expert du Council on Foreign Relations, un institut de recherche privé indépendant, "les premières mesures concrètes de l'administration Obama en faveur du climat durant les cent premiers jours se trouveront dans son plan de relance".

Ce plan de quelque 825 milliards de dollars comprendra des mesures visant à accroître la production d'énergies renouvelables, à améliorer l'isolation thermique des immeubles et à réformer le système de distribution électrique, prédit-il.

Mais la profonde récession pourrait en même temps freiner à court terme l'adoption de mesures, coûteuses pour l'économie, de réduction des gaz à effet de serre.

Les résistances au Congrès, dans la minorité républicaine comme dans les rangs de démocrates majoritaires, rendent peu probable l'adoption d'un système de "cap and trade" avant la conférence de l'ONU sur le climat à Copenhague en décembre 2009, s'accordent à dire nombre d'experts.

Sans un accord au Congrès sur une loi contraignante pour plafonner les émissions de gaz à effet de serre comme le CO2, "il sera difficile pour les Etats-Unis de négocier des objectifs précis à Copenhague (...) décourageant aussi d'autres pays", juge Elliott Diringer, un responsable du Pew Center for Global Climate Change.

Selon lui, "il est plus réaliste de miser sur un accord intermédiaire à Copenhague, une sorte d'architecture sur l'après Kyoto en 2012".

AFP

sadam



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