À N’Djamena, à l’approche de la rentrée scolaire, de nombreux enfants vivent une période de dur labeur. On les retrouve dans les rues goudronnées, les marchés, les bureaux, et même aux ronds-points, les bras chargés de marchandises qu’ils tentent d’écouler pour soutenir leurs familles.
Si leur engagement peut sembler louable, la réalité est bien plus préoccupante : ces enfants sont quotidiennement exposés aux dangers de la circulation et à des pressions psychologiques. Yvette, 15 ans, vend du manioc dans les quartiers du 9ᵉ arrondissement : « Chaque vacances, je vends du manioc pour préparer ma scolarité. Sinon, qui va m’aider ? Je suis orpheline de père. Ma mère se débrouille aussi au marché de Ndembé. »
Pour Mme Juliette, rencontrée sur place : « Beaucoup de mineurs travaillent sans encadrement, parfois à un âge très précoce. » Le drame de Garba, habitant de Chagoua, illustre les dangers de cette activité : « Ma fille adoptive, âgée de 8 ans, a disparu l’année dernière à N’Djamena. Elle était sortie en août pour vendre du maïs frais, elle n’est jamais rentrée. Elle était venue pour étudier, et aujourd’hui, elle est sans traces. »
Mahamat Idriss, père de famille, alerte également sur les risques : « Les motos roulent sans freins ici. Il y a trois jours, une fille vendeuse de manioc a été renversée. Moi, je pense qu’il faut protéger ces enfants, pas les jeter dans la rue pour de l’argent. » Le commerce ambulant des enfants pendant les vacances pose un dilemme entre nécessité économique et mise en danger.
Il devient urgent pour les autorités, les parents et les organisations de la société civile de trouver des solutions sûres, adaptées et respectueuses des droits de l’enfant au Tchad.
Si leur engagement peut sembler louable, la réalité est bien plus préoccupante : ces enfants sont quotidiennement exposés aux dangers de la circulation et à des pressions psychologiques. Yvette, 15 ans, vend du manioc dans les quartiers du 9ᵉ arrondissement : « Chaque vacances, je vends du manioc pour préparer ma scolarité. Sinon, qui va m’aider ? Je suis orpheline de père. Ma mère se débrouille aussi au marché de Ndembé. »
Pour Mme Juliette, rencontrée sur place : « Beaucoup de mineurs travaillent sans encadrement, parfois à un âge très précoce. » Le drame de Garba, habitant de Chagoua, illustre les dangers de cette activité : « Ma fille adoptive, âgée de 8 ans, a disparu l’année dernière à N’Djamena. Elle était sortie en août pour vendre du maïs frais, elle n’est jamais rentrée. Elle était venue pour étudier, et aujourd’hui, elle est sans traces. »
Mahamat Idriss, père de famille, alerte également sur les risques : « Les motos roulent sans freins ici. Il y a trois jours, une fille vendeuse de manioc a été renversée. Moi, je pense qu’il faut protéger ces enfants, pas les jeter dans la rue pour de l’argent. » Le commerce ambulant des enfants pendant les vacances pose un dilemme entre nécessité économique et mise en danger.
Il devient urgent pour les autorités, les parents et les organisations de la société civile de trouver des solutions sûres, adaptées et respectueuses des droits de l’enfant au Tchad.